RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

SABAIL Jean

SABAIL Jean ; Victor Bernard

© Collection Maryse SALANON pour Rail & Mémoire

 

Dessinateur à BORDEAUX (33)

 

 


Date de naissance : 20 aout 1895

Lieu de naissance : BORDEAUX  (33)

Date de décès       : 02 Octobre  1943

Lieu de décès       : SURESNES MONT VALERIEN (92)

Circonstances       : Fusillé

 

 

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

Relevé de la plaque de  BORDEAUX (33)

Site Internet Mémoire des hommes  http://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/spip.php?rubrique31

Site Internet Mémoire Vive des 31000 et 45000.


 

Voir la notice consacrée à sa femme Léonie Sabail,   Cheminote, Chef de Bureau à Bègles  Morte à Auschwitz 

 

Voir aussi Notice Richon Roland, fusillé le même jour au Mont Valérien

 

 Mise à jour du 03 Octobre 2011

Contact avec Maryse SALANON, sa petite fille, que nous remercions chaleureusement


Cliquez ici pour lire les deux derniers mots de Jean SABAIL 


Mise à jour du Mardi 9 Septembre 2014 

un Poème écrit par Jean Sabail à  Romainville en 1943, ainsi que quelques photos de lui et de son épouse Léonie Louise Octavie Lefébure Daubigné  transmis par son arrière petite fille Amina Naili Darwiche Merci à elle


Cliquez ici pour lire ces documents


" Déconsidéré par le pacte germano-soviétique, le parti communiste s'est décomposé. Dés octobre 1939, Frachon, demeuré seul à Paris, dispose d'un secrétariat sans moyen. Les planques font défaut. Il me demande de partir à Bordeaux pour essayer de conserver des liaisons dans la région du Sud-ouest, des Pyrénées à la Rochelle. Il attend des informations de Duclos. L'essentiel est de sauver des cadres restés fidèles à leur passé, mais politiquement déboussolés. Je lui dis que pour ma part, je n'agirais que selon mon jugement. Avant toute chose conserver des liens avec la classe ouvrière. 
• Benoît Frachon, un des secrétaires de la C.G.T. dite apolitique, était aussi membre non proclamé du bureau politique du P.C.F. 

A Bordeaux, j'étais connu de vieux amis du mouvement syndical. Comme moi, ils rejetaient le pacte germano-soviétique et estimaient que la guerre devait commencer vraiment si nous voulions vivre. 
Ainsi des centaines de camarades ne démissionnent pas dans les dix départements dont j'ai pris la charge en octobre 1939. Ils attendent un signe, une explication, un mot d'ordre, une raison d'agir. Cette solidarité nous permet de faire face au fascisme hitlérien. 
Bordeaux surpeuplé de dizaines de milliers de fuyards n'est plus qu'un monstrueux capharnaüm. 
Le 15 juin Paul Reynaud vient de s'en remettre à Petain en jetant son fantôme de ministère et les élus des Chambres en chienlit sur les routes. La radio donne à croire que le Président Herriot, suprême espoir, peut éviter que Pétain et Laval ne proclament dans Bordeaux leur allégeance aux vainqueurs. Notre petit secrétariat clandestin de trois communistes décide que j'écrirais en tant que député, une lettre au Président de la Chambre, demandant qu'il s'oppose à la capitulation, qu'il lance un appel à la Nation.

La délégation auprès de la présidence comprend : Covelet, le cheminot Sabail, le Parisien Sautel et sa femme. Aussitôt menacée d'être arrêtée, la délégation réussit à échapper à la police. 
** En 1941; Dautel sera fusillé ainsi que Sabail, dont la femme mourra en déportation

 

 Extrait de "FTP Soldats sans uniforme". De Charles Tillon


17/12/2010
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