RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

ALTAZIN Maurice

ALTAZIN Maurice

 

Chef de train à Lens (62)

 

 

 

 

Date de naissance : 28 juillet 1900

Lieu de naissance : TOURCOING (59)

Date de décès :  8 avril 1944

Lieu de décès  : BUCHENWALD

Circonstances : Mort en déportation

 

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

 

Relevé plaque de gare

Revue Notre Métier (Vie du Rail actuelle) N° 82 de Novembre 1946

Livre Mémorial FMD

Hors série de la Voix du Nord, Mémoires de la déportation 1945-2005, pp 21-44.

http://perso.orange.fr/c.brossard/dora/liste_deportes.htm

http://pagesperso-orange.fr/memoiresdepierre/alphabetnew/a/avioncheminots.html

 

 

 

Maurice ALTAZIN  fut arrêté dans la nuit du 11 au 12 janvier 1944, à avion où il résidait

Interné à la prison de Cuincy Saint Nicaise

Déporté sur Sagan en SILESIE.

Déporté le 13 Mars 1944, décédé le 08 avril 1944 à BUCHENWALD

Classé N&N in PAGE 343 TOME 2 DU LIVRE MÉMORIAL DE LA FMD Convoi I 197

 

 

Une rue porte le nom de Maurice ALTAZIN  à Avion (62210)

Voir site Mémoire de pierre pour histoire cheminote d'Avion

http://pagesperso-orange.fr/memoiresdepierre/alphabetnew/a/avioncheminots.html

 

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http://www.lacoupole-france.com/fr/eo_profs/deportes/listeshtml/index2.htm

 

lacoupole@lacoupole.com

« Au moins 91 hommes et 10 femmes partent de la zone rattachée au Commandement militaire allemand de Bruxelles, vers la prison Salnt-Gilles.

dans le cadre de la procédure à Nacht und nebel en mars 1944 Après un échange de dossiers entre Lille et Bruxelles et la décision d'appliquer la procédure a ces personnes, ils sont déportes, dans le plus grand secret, vers le Reich via la Belgique, où sont constitues des transports plus Importants avec des Belges qui connaissent les  mêmes parcours

Dans le même temps, d'autres personnes sont déportées en mars 1944 du Nord-pas-de-calais vers la Belgique puis le Reich dans un autre système répressif.

Quatre transports acheminent ces 101 personnes à la prison Salnt-Gilles de Bruxelles, lieu de rassemblement des " NN " pour la Belgique et la France du Nord.

 trois partent de la prison de Loos lès Lille les 12, 13 (et 23) mars et comprennent respectivement 5 hommes, 52 hommes et 2 femmes, et 11 hommes et 1 femme.

 Le quatrième part de la prison Saint-Nicaise d'Arras, le 24 mars, et compte 23 hommes et 7 femmes

On dispose de peu d'informations sur la condition et l'organisation de ces transports, mais souvent les détenus sont conduits à l'aube vers les gares de Lille ou d'Arras et embarques dans des wagons à bestiaux

Les autres déportés connaissent des parcours plus " classiques " de " NN " du Nord-pas-de-calais néanmoins, pour 21 d'entre eux. le parcours s'arrête à Essen ou ils sont tués le 26 mars lors du bombardement allie sur la  ville Les survivants continuent leur voyage vers le camp d'Esterwegen ou 1 décède  , et la prison de Gross Strehlitz où ils arrivent en mai 1944.

Ces déportés sont donc dirigés vers la Silésie pour être jugés par le tribunal spécial d'Oppeln   compétent depuis février 1944 pour les affaires des " NN " de Belgique de France du Nord et de Hollande.

 Apres l'abrogation de la procédure en septembre 1944, les "NN" de Gross Strehlitz, Jugés ou non doivent être internés dans un camp de concentration. 33 hommes sont envoyé par la  Gestapo au KL Gross Rosen.

 23 autres sont envoyés du camp de Laband ,   Kommando de cette prison ; vers le KL Buchenwald, alors que 2 s'évadent de ce transfert .

Ces personnes ont été arrêtées pour leur activité dans la résistance en particulier dans les mouvements voix du Nord ou OCM, dans les nombreux  réseaux actifs dans la région comme 22 membres d'un groupe d'Arras  du réseau Action Sylvestre, mais aussi de nombreux FTPF comme ceux du groupe de Biache (Pas-de-calais), arrêtés à la suite d'un sabotage sur la  voie ferrée le 12 décembre 1943 .

Les motifs invoqués par les Allemands sont ceux prescrit par le secret Keitel de décembre 1941, c'est a dire .  « l'activité   communiste "  la  " détention d'armes "  ici dans le cadre d'une intention  de résistance, " l'aide à l'ennemi " ou le " sabotage "

 

Laurent THIERRY

 

 

1 Voir la notice sur cette procédure en Introduction du Livre-Mémorial 2

Voir la notice des départs du Nord-pas-de-calais de mars 1944 (point I 196 ) Plus de 84 % ont obtenu le titre de déporté résistant par le Ministère des Anciens Combattants

 

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Hommage à ceux qui se sont sacrifiés pour libération de Méricourt

 

Vendredi soir au monument aux morts de la ville de nombreux élus et représentants des associations patriotiques ont rendu hommage aux résistants et aux forces alliées qui ont libéré notre région du joug nazi. Martine Galametz et Rose-Marie Julliard ont déposé une gerbe au pied du monument.
Comme à chaque date anniversaire, l'habitude est prise de citer les noms de certains Méricourtois qui ont sacrifié leur jeunesse et leur vie pour redonner le droit de vivre libre et de nouveau dans un pays en paix.


Ne pouvant tous les citer, ce sont les noms de Maurice Altazin (lieutenant des forces françaises de l'intérieur), Alexandre Bové (ouvrier du dépôt SNCF et fusillé le 1er novembre 1943
à ARRAS), son collègue Jean-Baptiste Cazin, Jean Létienne (responsable de la création du syndicat clandestin CGT du dépôt et fusillé en 1942) que le maire a rappelé à la mémoire du 62e anniversaire de la libération de la commune

 

http://mericourt62680.free.fr/presse/index.phpID=13&rub=29&res=1&w=1024&h=768

 

 

Amicale du Dépôt SNCF

Siège :

Dépôt SNCF, rue du petit chemin vert

Président :

Jean-Claude ANDRIES

Téléphone :

03-21-79-61-53

 

 

Hors série de la Voix du Nord, Mémoires de la déportation 1945-2005, pp 21-44.

 

« Remerciements chaleureux à M. F. Filippi, professeur au lycée de Berck pour la signalisation et le prêt de cette source ». In http://perso.orange.fr/c.brossard/dora/liste_deportes.htm

 

Monument aux Morts d'AVION

photo Mémoire de Pierre

 

ALTAZIN Maurice

Né le 28 juillet 1900 à Tourcoing (Nord) – Disparu en déportation en avril 1945 en Allemagne.

Maurice Altazin, lias « Mimil », entre à la Compagnie du Nord le 6 août 1922, après avoir effectué son service militaire. Il y mène toute sa carrière et, vingt-deux ans plus tard, au moment de son arrestation, il est chef de train en résidence à Lens. Domicilié à Avion, dans le Pas-de-Calais, il est marié et père de cinq enfants. Syndicaliste et fervent militant du parti communiste, il rejoint le groupe FTP des cheminots de Lens en janvier 1943, avec lequel il participe activement à la propagande contre l’occupant. C’est pour ce motif qu’il est appréhendé le 11 janvier 1944 à son domicile par la Sipo-SD de Douai vers 23 h 30. Conduit à la prison de Douai, placé au secret, il ne pourra pas revoir son épouse avant son départ en déportation.

Le tribunal militaire d’Arras devant lequel il est déféré pour propagation d’activités communistes engage le 14 février 1944 une procédure de dessaisissement, dans le cadre de la procédure NN. En conséquence, Maurice Altazin doit être déporté en Allemagne dans le plus grand secret, pour comparaître devant un Sondergericht (tribunal d’exception). Transféré à Arras, à la prison Saint-Nicaise, il est déporté le 29 février 1944 à la prison Saint-Gilles de Bruxelles puis, le 3 mars, à celle d’Essen, en Allemagne. Comme un très grand nombre de résistants de Belgique et du nord de la France classés NN, il rejoint le camp d’Esterwegen sur l’Ems, toujours en attente d’un hypothétique jugement. Au début de 1944, face à la menace de plus en plus pressante d’un débarquement allié à l’ouest, les Allemands décident de transférer les prisonniers du camp d’Esterwegen plus loin à l’intérieur du Reich. Le 15 mars 1944, Maurice Altazin est alors envoyé à la prison de Gross Strehlitz ; il rejoint son Kommando de Laband le 28 août, où il doit travailler pour l’effort de guerre nazi. L’approche de l’Armée rouge entraîne une nouvelle évacuation, dirigée cette fois vers le camp de concentration de Buchenwald, le 5 février 1945. Maurice Altazin y reçoit le matricule 86894. Il disparaît au moment de l’évacuation d’une partie des détenus du camp de Buchenwald. Un jugement déclaratif de décès établit sa mort au 8 avril 1945. Son fils, Maurice Altazin*, également cheminot et résistant, disparaît lui aussi en déportation.

Leurs deux noms sont visibles sur la grande plaque commémorative en bronze apposée sur la façade de la gare de Lens.

Laurent Thiery

Sources : SNCF, CXXV.2 118 LM 108/1 ; SHD DAVCC, 21 P 417774, LA 19123 (registre des tribunaux militaires allemands de Belgique et du nord de la France), SA 11/1 ; SGM Bruxelles, registre Saint-Gilles ; MRDB, fonds La Martinière ; RM ; CGC ; FMD.

 

Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF

 

 

 

 

 

 

 



04/05/2008
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