RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

CAVELIER Louis

CAVELIER Louis

 

Chef de Gare à l'AIGLE (61)

                                                                        

Date de naissance  06 avril 1900

Lieu de naissance  Glos sur Risle (27)

Date de décès : 29 septembre 1943

Lieu de décès :  Rheinbach

Circonstances : Mort en déportation



Méthode de recherche pour cette notice :

courrier Roger Le Dref,  (fils de Emile LE DREF ).

livre Mémorial FMD page 1161 tome 1

les 500 déportés de l'Orne page 34

site Internet de Marc Fineltin in  http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=1218

photo  : cahiers percherons n° 171- 3eme trimestre 2007 p 21



Chef de gare à l'Aigle (61), membre du réseau Hector dès février 1941; puis à partir du 1er Mars 1942 du réseau Kleber, arrêté à son domicile, le 22 Mai 1942, avec Martin Gaston, et Edmond, Le Boterf, Le Métayer, Nicolas, Émile  LE DREF .

Il est déporté par le convoi  I 139 parti de Paris Est le 21 septembre 1943  vers la prison de Karlsruhe puis de Rheinbach ; où il décède le 29 sept 1943

 

Plaque de la gare de l'Aigle (61)

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Vétéran de la 1ère guerre mondiale, il est chef de gare à L'Aigle. A partir de février 1941 il est dans le réseau Hector puis le 1er mars 1942 dans le S.R. Kléber. Il fourni de nombreux renseignements sur les mouvements des troupes allemandes dans sa région.
Il est arrêté sur dénonciation le 22 mai 1942 par la Gestapo. Après de nombreux interrogatoires musclés il passe en jugement devant le tribunal militaire allemand, il est condamné à mort puis gracié en mai 1943 et déporté le 23 septembre 1943 à la prison de Rheinbach où il décède le 25 septembre 1943.
Déclaré : « Mort pour la France »
Croix de guerre
Médaille de la Résistance  

Marc Fineltin in  http://www.memoresist.org/spip.php?page=oublionspas_detail&id=1218

                                                                                                               

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« Chef de gare de L'Aigle au moment de la déclaration de guerre, Louis Cavelier participe à l'organisation de l'accueil des évacués parisiens.

Lors de la débâcle, il doit se replier à Pré-en- Pail (53) où il a failli être fusillé, les Allemands ayant découvert des armes dans les trains.

Avec l'aide de la Croix-Rouge, il prend part, en gare, au sauvetage et au tri des colis pillés.

En septembre 1940, avec ses collègues cheminots, il organise le ralentissement des trains transférant les prisonniers de guerre français en Allemagne au moment où les convois traversent les bois du Mesnil, à Saint-Martin-d'Ecublé. De nombreuses évasions sont ainsi facilitées.

À la même époque, il rejoint la résistance organisée au sein des réseaux SR Kléber-poste 2 et Hector sous le pseudonyme de « Richard ».

En raison de sa profession, Louis Cavelier est nommé chef du contrôle ferroviaire au sein du réseau. Sa mission consiste donc à porter un intérêt tout particulier au fret allemand sur le réseau ferré (lignes Paris-Granville, Paris-Brest, Paris-Cherbourg). Il élabore alors un tableau indiquant les gares où se forment les convois ennemis tout en notant leur nature, leur importance et en procédant a un repérage des unités, des postes d'aiguillages, du nombre de  locomotives disponibles quotidiennement dans chaque dépôt. Ses informations sont ensuite traitées par Louis Lethiec et Marcel Grosse. Le réseau Hector est démantelé.

 Louis Cavelier est arrêté à son domicile, en gare de L'Aigle, le 22 mai 1942, et interné à Fresnes.

Le 20 janvier 1943, le tribunal militaire allemand siégeant à l'Hôtel Crillon le condamne à la peine capitale pour espionnage.

 Le 5 juin 1943, Louis Cavelier est détenu à la prison de Villeneuve Saint- Georges. Au cours de ce mois, après intervention du délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés, la peine de mort est commuée par le Militàrbefehlshaber in Frankreich en travaux forcés à perpétuité.

Le procureur général allemand auprès du tribunal de Cologne étant chargé de faire exécuter cette peine en Allemagne, Louis Cavelier est conséquemment déporté le 21 septembre à Karlsruhe puis Rheinsbach où il succombe à une apoplexie trois jours plus tard. »

Source texte + photo  : cahiers percherons n° 171- 3eme trimestre 2007 pages 21



03/10/2008
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