LE MENN Jean Marie

Cheminot

Date de naissance :

Lieu de naissance :

Date de décès : 7 août 1944

Lieu de décès  : ROPORDEN (29)

Circonstances : Fusillé

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

Relevé plaque de gare de ROPORDEN

Site http://www.plaques-commemoratives.org/

Christian Quénéhervé, Combattants de l'ombre en Cornouaille, 1989

Le 4 août 1944, les maquisards ont été contraints de se retirer de Rosporden devant l'afflux des troupes allemandes. De terribles représailles (dégradations et incendies de soixante maisons,..) sont alors exercées sur la ville. Des centaines de personnes sont ainsi regroupées place de la gare. Le Lieutenant Waindzog menace d'abord d'en fusiller cent place, avant de décider d'en transférer trente-cinq à Lorient devant un tribunal de Guerre. Les otages sont embarqués en plusieurs groupes dans des camions. Arrivés à Quimperlé, ils sont emprisonnés dans un blockhaus, où ils manquent de périr asphyxiés et y subissent un terrible calvaire. Heureusement, un enfant de seize ans, Charlot Jacob, parvient à se glisser dans une petite ouverture et ouvrir la porte de la prison. Après d'autres péripéties, ils sont embarqués épuisés dans un train le 7 août 1944. Mais quelques chars américains sont en position près de la voie ferrée à Beg Rhunio à Quéven. La locomotive y est bloquée par un obus. Pris entre les tirs alliés et allemands, les otages s'enfuient du train par un vasistas. Jean-Marie Le Menn, quarante-sept ans, employé de la S.N.C.F, père de trois enfants est tué lors de la tentative d'évasion avec huit autres otages. Leurs corps seront d'abord enterrés sur place, car leurs obsèques ne seront célébrés que le 24 mai 1945 après la libération de la poche de Lorient. Le monument qui leur rend hommage est situé en bordure de la ligne TGV Paris-Quimper.

Monument de Quéven (56)

crédit photos Vincent Rogard

http://www.plaques-commemoratives.org