RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

MAIROT Jean Augustin

MAIROT Jean Augustin

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Facteur aux écritures en gare de Morteau (25)

 

Date de naissance : 23 mars 1918

Lieu de naissance : DIJON (21)

Date de décès : 24 aout 1944

Lieu de décès : GRAND COMBE CHATELEU, au lieu-dit le Pont de la Roche (25)

Circonstances : tué aux combats de la libération.

 

 

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Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice

Revue Notre  Métier N° 28 :  14 SEPT 45

Site internet, Mémorial GENWEB,   ville de Morteau :

Journal L’Impartial du Haut Doubs,   25 aout 1994

Ouvrages  ; Les chemins de la mémoire, Césaire Bôle-Richard  Éditions des Écrivains, 1998 – page 459

Le perroquet n'est pas monté à l'échelle, ou, 1944, des Comtois fidèles à leur devise: chronique de la Résistance armée dans les cantons de Montbenoît, Morteau, Pierrefontaine-les-Varans et Vercel, Gilbert Jacquet  Cêtre, 1980 -  page 129.

Cote SHD AC 21 P 79448

Centre Archives Historique de la SNCF Le MANS cote des dossiers : 118 LM95/2 ET 118LM 55

 

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Jean Augustin MAIROT est né le 23 mars  1918, il était cheminot, Facteur aux écritures en gare de Morteau , il était célibataire et résidait chez sa mère qui était gardienne du passage à niveau de  Grand Combe Chateleu sur la ligne à voie unique entre Pontarlier et Morteau dans le Doubs.

Résistant, il faisait partie des FFI du secteur de Morteau.

  « Au printemps 1944, après le débarquement en Normandie,  les F.F.I. créent un maquis dans les fermes isolées entre Les Fournets et Le Luisans et le 24 août 1944, à la nouvelle de la Libération de Paris, ils lancent une attaque surprise contre la Kommandantur à Morteau et obtiennent la reddition de la garnison du sanatorium à Villers. La population vit dans la crainte des représailles

Dans l’après-midi, la garnison allemande est attaquée par un groupe de FFI , Plusieurs allemands sont blessés dont le major Hoffmann commandant la place de Morteau , soigné à l’hôpital de Morteau, il  use de son autorité pour éviter le pire,  Il  sera ensuite évacué en suisse où il décèdera à l’hôpital de La Chaux de Fonds . »

Une colonne allemande part de Pontarlier pour prêter main forte aux troupes allemandes assiégées ;  sur la route entre Grand'Combe Chateleu, et Morteau, au lieu-dit le Pont de la Roche Jean Mairot et quelques FFi dont louis Fraichot tentent, en hâte,  d’établir un barrage en abattant des arbres en bordure de route, les allemands arrivent, venus de Pontarlier par la route  et ouvrent immédiatement le feu sur les FFI .

Jean Mairot et Louis Fraichot sont immédiatement tués.   

Morteau est libérée  15 jours avant l’arrivée de la première armée française.

 Dix jours plus tard, dans un climat de liesse, le vallon fait un accueil triomphal à l’armée de libération.

 

 

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Journal L’Impartial du Haut Doubs,   25 aout 1994

 

 

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 sur la route nationale entre Morteau et Pontarlier

 une stèle a été érigée à l endroit precis où furent abattu Jean MAIROT et Louis FRAICHOT

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24/02/2015
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