RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

MULLER Georges

MULLER Georges

Alias MARCHAND Gaston- GARNIER Bernard – JUDLIN

 

 Muller_GeorgesBlog.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                

 

Georges Emile MULLER alias Gaston MARCHAND -

Capitaine de la mission Murat

Source Photo  : SUSSEX 1944 .

http://www.plan-sussex-1944.net

 

 

Cheminot, FACTEUR MIXTE  à COLMAR (68)  puis LYON Brotteaux (69)

 

 

 

Date de naissance : 06 mars 1915

Lieu de naissance : MULHOUSE  (68)

Date de décès : 31 aout  1944

Lieu de décès : SOISSONS (02)

Circonstances : éxécuté, massacré par les Allemands

 

Méthode de recherche RAIL & MEMOIRE pour cette notice :

 

Relevé des plaques commémoratives des gares SNCF DE COLMAR  et de LYON

Revue Notre Métier N° 42 du  21 décembre 1945

Contact Famille : son petit fils, Hervé Junet Muller ; avec tous nos remerciements pour les informations fournies . 

Source Photo ; Site internet Le Plan SUSSEX 1944 /   http://www.plan-sussex-1944.net  ;  avec nos remerciements à Dominique SOULIER 

Brochure « Le drame du Bois des Chassis », éditée par la mairie de Ressons le Long.

CAHLM Centre Archives Historiques Le MANS de la SNCF  (en ligne) cote du dossier  118LM093/1 ET  93/5

------------------------------------

 

 

 

 Georges MULLER  était cheminot en gare de  Colmar où il exerçait la profession de Facteur Mixte

 Il était marié et père de  4 enfants ; la famille résidait en un premier temps au 1 rue des Serpollières, puis au 25 rue des Capucins à Lyon.

 

Ardent patriote,  il  s’engage le 15 octobre 1939 au  6ème DRAGON .

  En  1940 lors de l évacuation des départements d’ Alsace  Lorraine annéxés par les nazis,  il est muté à la gare de Lyon Brotteaux dans le Rhône , où il rempli les mêmes fonctions . Facteur Mixte, employé de bureau,  Il parlait l’ Allemand et l’ Anglais.

 

  Très rapidement en septembre 1941,  il rejoint les rangs de la Résistance.

le 23 avril 1943, il s’évade de France par l’Espagne ; il est arrêté à ALBANA le 24 avril 1943 et interné à FIGUERAS puis à GERONE et BARCELONE ;  Transféré au camp de MIRANDA le 11 juillet 1943 ; Libéré le 26 août 1943 et dirigé sur Madrid, puis Malaga le 15 octobre 1943 .

 

Il est dirigé sur l’Afrique du Nord et embarqué à MALAGA sur s/s « SIDI BRAHIM » le 21 octobre 1943.  Débarqué à CASABLANCA le 23 octobre 1943 ; dirigé sur le camp de MEDIOUNA (MAROC) et incorporé au titre du 19ème Génie au  grade d’aspirant.

 

Il rejoint ALGER le 8 novembre 1943 et est  affecté au centre d’Organisation du Génie n° 35 à HUSSEIN-DEY.

 

Il est affecté au B.C.R.A. à ALGER à compter du 22 novembre 1943 ; le 26 décembre 1943 il quitte ALGER  pour rejoindre l’Angleterre le 4 janvier 1944 où il entre à l’Ecole de Glénalmond ;

Engagé volontaire au titre des Forces Françaises Libres à Londres sous le pseudo « MARCHAND Gaston » le 7 janvier 1944, acte d’engagement FFL/BCRA N°1275.

  A l'issue de la formation de commando, il est volontaire pour accomplir une mission en France occupée (observateur de l’équipe « SUSSEX » à SOISSONS), et détaché aux stages d’instruction et d’entraînement du réseau « SUSSEX ».

  Il est promu à titre temporaire au grade de sous lieutenant de réserve »Génie » sous le pseudo précité rang du 1er juin 1944 par décision n°26 en date du 24 juin 1944 du général KOENIG Commandant Supérieur des Forces Françaises en Grande-Bretagne.

 Le 6 juillet 1944, il est parachuté en France occupée en qualité de chef d’une équipe de renseignements du réseau « SUSSEX »,  Chef de la mission « MURAT » .

  

Le 31 août 1944. Pris dans une embuscade entre Compiègne et Soissons, il est éxécuté par les Allemands…

 

 Selon les renseignements  recueillis dans sa fiche SNCF des archives du Mans, il aurait été massacré dans des circonstances atroces ; "est  tombé dans la région de Soissons entre les mains de l'envahisseur qui l'a trempé d'essence et l'a fait brûler vivant »

 

 

 

---------------------

MULLER G inhumation .JPG

 

Le  02 septembre 1945

Inauguration de la stèle  en l' hommage de Georges MULLER

 et de ses compagnons de combats , massacrés par les nazis au Bois des Chassis, le 31 aout 1944.

 Commune de RESSON LE LONG (02)

 

 

 

 

---------------------

 

 Brochure « Le drame du Bois des Chassis, éditée par la mairie de Ressons le Long

Ce tragique évènement commence le 31 août 1944. Alors que Soissons avait été libéré trois jours plus tôt et que l’on tentait de regrouper les patriotes de la région vicoise dans les carrières de Ressons-le-Long en empruntant un itinéraire sûr à l’ouest de la Vache-Noire,

John Callifus, militaire américain s’aventurant sur la RN 31 est capturé par les allemands embusqués dans le Bois des Chassis. Il est alors déshabillé et exécuté et les Assistants

au Devoir National (A.D.N.) retrouveront son cadavre nu et plus ou moins écrasé par les chenilles d’un char.

 

Dans l’après-midi, un homme vêtu de l’uniforme américain, de grande taille et parlant le français fort guttural, se présente à l’hôtel de la Croix d’Or de Soissons, le PC de l’état major des F.F.I.. Conduit au capitaine « Alain », il déclare être envoyé par le commandement américain du secteur de Vic pour demander un renfort afin de protéger les abords du pont de Vic que les Allemands pourraient faire sauter afin de protéger leur retraite.

 Malgré quelques réticences, le mystérieux visiteur obtient qu’une unité soit envoyée vers Vic par la RN 31.

Le capitaine « Alain » se rend à la caserne Gouraud et retient une quarantaine de volontaires. René Mailler, au volant de son propre camion d’une dizaine de tonnes, assurera le transport. Dès qu’il est en vue du Bois des Châssis, le camion devient la cible d’au moins deux mitrailleuses de chars camouflés dans le bois et opérant en tir croisé.

Le camion s ‘échoue sur le bas côté droit et ses occupants non encore touchés s’efforcent de

trouver refuge dans les fossés. Du bois leur parviennent des appels en français.

Malheur à ceux qui obéissent. Ils sont abattus.

C’est le massacre. D’autres se terrent, ne bougent plus, « font le mort ». Cela les sauve. Peu à

peu, ils se rapprochent de la route d’où viendra peut-être les secours que deux d’entre eux sont

partis chercher à pied à Soissons. Mais déjà Charles Perdrini, René Mailler, Florentin

Démaret et Jean Zunino sont morts.

A Soissons, le capitaine Lepape veut savoir ce qui se passe et envoie le lieutenant Devillers, originaire de Ressons et le lieutenant Muller des FFL, parachuté quelques jours au paravant dans le Soissonnais. Tous deux tombent dans le piége tendu et sont exécutés.

La mort attend aussi trois autres hommes, des résistants de Vic, Lucien Damy, Jacques Blin et Pierre Roger ainsi qu’une jeune femme Yvette Rousseaux, amie de l’un d’eux et résolue à ne pas le quitter. Alertés par les coups de feu, ils ont franchi l’Aisne entre Vic et Fontenoy dans une barque conduite par Leblond et se jettent dans la gueule du loup. Ils sont tous quatre exécutés. Quant à Edouard Ricard, voulant à tous prix savoir ce que sont devenus ses parents, il décide de se rendre à Jaulzy et, s’avançant imprudemment dans la zone dangereuse

est massacré comme les autres.

C’est alors qu’à Soissons, les secours vont s’organiser rapidement grâce aux A.D.N. , des secouristes fort dévoués. Alertée vers une heure du matin, Mlle Basquin réunit le plus vite possible son équipe de treize personnes. Un peu avant Pontarcher, Mme Ricard qui attend vainement le retour de son mari, les avertit que les Allemands sont là et tirent. Après s’être concertés les A.D.N., guidés par un habitant de Pontarcher continuent sur la route mais dans le virage, la première ambulance sauta sur une mine et le brancardier Le Mao fut mortellement touchés. .Les troupes alliées qui étaient restées sur le chemin des bords pendant la nuit, libérèrent le village dans la journée du 1er septembre.

Le lendemain, en représailles de ce massacre, alors que les résistants patrouillent dans les bois de montois, trois soldats allemands exténués et endormis sont découvert. Ils sont aussitôt désarmés, faits prisonniers et amenés sur la place de la mairie où ils furent fusillés dans une ambiance explosive, sans aucune retenue possible.

Deux autres soldats allemands subirent le même sort. Paul Pilz, Kurt Eckert, Lang Bruno, Hintz Ewald et Otto Müller furent enterrés dans la fosse commune du cimetière

 

----------------------------

Image (13).jpg

 

 

Journal L'UNION 02 sept 1998

 

-------------------------------------------------

 

 

Pour plus d' informations sur la mission MURAT,  Plan Sussex  1944 .

consulter impérativement le site internet de Dominique SOULIER , 

 

Sussex 44.JPG

Site internet

Le Plan SUSSEX 1944 /

  http://www.plan-sussex-1944.net   

 



14/10/2014
2 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 205 autres membres