RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

AVOYNE Alexandre

AVOYNE Alexandre

 

Sous Chef de Canton Brigade de HYENVILLE  (50)

 

Date de naissance : 20 août 1899

Lieu de naissance : SAUXEMESNIL (14)

Date de décès : 1er octobre 1942

Lieu de décès : SAINT LO (50) 

Circonstances : Fusillé

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

CD-Rom « La Résistance dans la Manche », Collection AERI (2006) – Commentaire écrit par Cédric NEVEU

 

MAJ du 12/12/2010

Site =>  http://www.wikimanche.fr/Alexandre_Avoyne

 

 René Gautier (dir.), Dictionnaire des personnages remarquables de la Manche, Tome 4, éditions Eurocibles, Marigny. ISBN : 2-914 541-56-2

Photo : L'affaire Jurczyszyn, par Dominique François, éditions Eurocibles, collection inédits et introuvables, centre du Clos l'Evêque, BP 3, 50 570 Marigny.  www.normandiffusion.com

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Né le 20 août 1899 à Sauxemesnil, dans le canton de Valognes, Alexandre AVOYNE est employé à la SNCF. Il est domicilié avec sa femme, Marie, et ses deux filles, Louise et Marguerite, à Trelly, dans une petite maison, au bord de la voie ferrée.

Ancien membre de la SFIO avant la guerre, Alexandre AVOYNE ne peut accepter l'Occupation. En août 1941, il intègre les rangs du Front national. Il se consacre au recrutement de nouveaux résistants mais aussi à la propagande, de nombreux tracts étant entreposés à son domicile. Mais son activité essentielle est d'héberger les clandestins et les responsables départementaux en mission dans le département.

Le 3 juillet 1942, Gustave JURCZYSZYN est arrêté. Cette arrestation entraîne une vaste rafle contre le Front national. Le 4 juillet, la police française se présente au domicile d'Alexandre AVOYNE. Les policiers sont à la recherche d'Adrien et André Lemaire, hébergés depuis la nuit précédente. Ils ne trouvent rien, les deux résistants ayant réussi à s'enfuir après avoir traversé la Sienne. Marguerite AVOYNE, qui est seule à la maison, après le départ des policiers, parvient à brûler les tracts entreposés et à faire disparaître un lot de grenades et un revolver.

Le répit est de courte durée. Au début de l'après-midi, Alexandre AVOYNE est arrêté avec toute sa famille.

Traduit avec ses camarades devant le tribunal militaire de la Feldkommandantur de Saint-Lô entre le 15 et le 18 septembre 1942, il est condamné à mort avec douze autres résistants. Il est fusillé à Saint-Lô le 1er octobre 1942 en compagnie de Fernand CHARPENTIER, de Maurice-Joseph LEMAIRE, Félix BOUFFAY, Yves DUBOSQ, Raymond POTIER et Léon THEIL.

Sa femme et ses deux filles sont déportées en Allemagne.

[Archives Michel BOIVIN
Marcel LECLERC, La Résistance dans la Manche, réseaux et mouvements, juin 1940-août 1944, Cherbourg, Éditions La Dépêche, 1980, 290 p.]

 

Notes :

Marguerite AVOYNE, née en 1922

Louise AVOYNE (1923-1988)

Marie AVOYNE, née FOSSEY, (1898- ?  )

Toutes trois rentrées de déportation



29/12/2008
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