BARANDON Etienne
BARANDON Etienne
Cheminot Homme d équipe à Montargis Loiret
Date de naissance : 25 Janvier 1914
Lieu de naissance : DURFORT (30)
Date de décès : 31 mars 1942
Lieu de décès : ST Jean de la Ruelle Loiret
Circonstances : Fusillé
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de la gare de Lyon
Plaque SNCF de la Gare de MONTARGIS 45
Martine Beaudoin lettres reçues par son grand pere
SOURCE : Odile OREN phmpat5@hotmail.com in
http://www.memorial-genweb.org/html/fr/resultcommune.php3?id_source=13341&ntable=bp02
BARANDON Etienne sur la plaque commémorative dans le temple à Durfort- et Saint-Martin-de-Sossenac. Code postal: 30170, décédé en 1942, né en 1914
Etienne BARANDON tué a Montargis était cheminot il était né à Durfort dans le gard sa famille était protestante, ma source est familiale c était un ami de mon grand-père cheminot à la gare de Montargis. merci à " Martine BEAUDOUIN"
Il fut arrêté pour distribution de tracts et propagande communiste le 12 mars 1942
sur la plaque SNCF de la Gare de MONTARGIS 45
BARANDON Étienne
Né le 25 janvier 1914 à Durfort (Gard) – Fusillé comme otage le 31 mars 1942 à Saint-Jean-de-la-Ruelle (Loiret).
Le 9 avril 1937, peu de temps après son service militaire qu’il avait terminé en octobre 1936, Étienne Barandon entre au chemin de fer. Il est commissionné en mai 1938 dans les fonctions d’homme d’équipe à Montargis (Loiret). Son frère est également cheminot. Mobilisé en 1940, Étienne Barandon est fait prisonnier. Libéré rapidement, il reprend son travail à Montargis, où il réside, 68, rue de la Chaussée. Il n’est pas marié.
Connu pour son engagement communiste, ayant sans doute procédé à des distributions de tracts clandestins, il est arrêté à Orléans le 12 mars 1942. Placé sur une liste d’otages, comme d’autres militants et sympathisants communistes, il est choisi pour être fusillé à la suite d’un attentat, dans son cas celui commis au Havre le 21 février. L’exécution a lieu à Saint-Jean-de-la-Ruelle, le 31 mars 1942, en fin de matinée. Avant de mourir, il écrit à ses amis : « Cela est triste [de] mourir si jeune. Mais je veux être courageux et mourir en pensant à vous tous pour lesquels j’avais beaucoup d’estime. Vous ferez aussi mes adieux à tous les copains de la gare. » Il leur demande aussi d’aider sa mère qui, le 27 juin 1946, assiste à l’inauguration d’une plaque rendant hommage en gare de Montargis à son fils fusillé.
Véronique Desormeaux, Thomas Fontaine
Sources : SNCF, CXXX.8 118 LM 120/13 ; SNCF, CXXV.8 118 LM 110/2 ; SNCF, 1998/024/ATDIV/71/58 ;
SNCF, 2001/001/ATDIV/147/21 ; SNCF, 2002/037/PLM/26/55 ; SHD DAVCC, 21 P 420958 ; RM ; CGC ; C. Pennetier, J.-P. Besse, T. Pouty et D. Leneveu (dir.), Les Fusillés, 2015.
Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF
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