BARNICHON Jean
BARNICHON Jean, François Augustin
Chauffeur de route à MOULIN SUR ALLIER (03)
Date de naissance : 12 octobre 1912
Lieu de naissance : SAINT GERMAIN DES FOSSÉS (03)
Date de décès : 17 mars 1945
Lieu de décès : LANGENSTEIN ou WEIMAR
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la gare de Moulin sur Allier
l'Allier dans
Livre Mémorial de la FMD page 457 tome 3 et art de presentation de convoi par Manuel Maris page 456
JO 1988 page 01385
« Voici la liste et les adresses des prisonniers de la chambre 7 de la Mal-Coiffée, prison allemande de Moulin .En juillet août 1944, ces adresse données dans la fièvre de la libération, (période du 19 au 22 août 1944) ne sont peut être pas toutes exactes »
Jean Barnichon ; cheminot, dépôt des machines à Moulin, non libéré le 22 août, déporté.
Mardi 22 aout : enfin on venait nous chercher, mais pas tous et nous abandonnions quelques compagnons d'infortune, parmi lesquels ….Barnichon le cheminot du dépôt des machines de Moulin. Nous sûmes plus tard que ces deux malheureux furent déportés en Allemagne avec soixante quatorze autres, seul Perroz en revint
in l'Allier dans
« Ce transport s'inscrit dans le contexte d'évacuation du territoire entamé par les Allemands depuis le débarquement en Normandie : devant l'avance des Troupes alliées, ils commencent à vider les prisons dont celles de Belfort, le Fort Hatry ou
Louis Bertrand,à juste titre, évoque « la situation particulière de
«
Toutes les personnes de ce transport sont donc regroupées à Belfort, a
quai militaire, derrière la Maison du Peuple, ou quatre wagons a bestiaux les attendent. Mais le train ne commence a rouler que lorsqu'il fait totalement nuit.
Au matin du 6, la frontière est passée. Quand le train s'arrête, souvent en rase campagne, les gardes descendent de leur wagon et inspectent tout le convoi, redoutant des évasions. Enfin, après plusieurs détours, dus sans doute à l'état du réseau et à la priorité donnée aux transports militaires, le train arrive à Weimar le 10 septembre au matin.
D'après Louis Bertrand, « tous les membres de ce convoi furent diriges sur le block 63 du petit camp à Buchenwald ». Par ailleurs, d'après la liste d'arrivée au KL Buchenwald, 19 personnes de ce transport sont déportées avec la mention « Politische Franzosen (Juden) », ce qui confirme le fait que ce transport s'inscrit bien dans un processus d'évacuation précipitée.
Apres le KL Buchenwald, les principaux lieux de déportation sont les Kommandos de Langenstein, pour 109 déportés, et Jena. Le camp de Langenstein est évacué le 9 avril 1945 lors d'une « marche de la mort », et Jena est libéré le 5 mai 1945. En général, les déportés sont transférés après
être restes environ un mois au camp central. On compte dans ce transport, en plus des Français, au moins 2 Espagnols, 2 Italiens, 1 Hongrois, et 1 Polonais. Si on recense douze départements d'arrestation différents, plus de 80 % des déportés de ce transport sont arrêtés dans le Territoire de Belfort, l'Allier, la Haute-Saône, la Nièvre et le Doubs. Tous sont arrêtés au cours de l'année 1944, dont 82 % après le débarquement du 6 juin 1944, trois quarts pour des actions de résistance (membres de réseau ou maquis).
Manuel Maris
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