RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

BEZIAT Raoul

BEZIAT Raoul

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Dessinateur à Paris Saint LAZARE

 

 

 

Date de naissance : 07 aout 1890

Lieu de naissance : MONTPELLIER  (34)

Date de décès : 09 février 1945

Lieu de décès : BUCHENWALD

Circonstances : Mort en Déportation

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

CAH   SNCF Le Mans

 

Site Internet  Déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942   http://politique-auschwitz.blogspot.fr/2011/01/mabila-rene-leon-eugene.html

 

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Raoul Beziat était dessinateur à Paris St Lazare, il était marié et père d’un enfant, il résidait au 66 rue de Lagny à Dampmard.

 

 C’est un militant communiste certainement proche de Albin Desmaze , Paul cavanié et de nombreux autres cheminots arrêtés les 19 et 20 octobre 1941 en Seine et Marne et déportés à Auschwitz par le convoi du 6 juillet 1942.

 

« … Depuis l’été 40, il (  René Mabilla )  fait partie de l’organisation clandestine reconstituée par Gustave Martin à Lagny (impression et distribution de tracts contre Vichy et la politique de collaboration), mais aussi recrutement pour « l’O.S », l’organisation armée constituée à partir de la fin de 1940  avec Albin Desmazes, Louis Lahaie, et Béziat de Dampmart. » C Cardon Hamet .

 

Il échappe à cette vague d’arrestation  

 

Raoul Beziat est arrêté le 13 juin 1943, interné à Compiègne  où il est enregistré sous le numéro de matricule  15 670.

 Il est déporté le 25 juin 1943 par le convoi I 110 au camp de concentration de Buchenwald, il y est enregistré sous le numéro de matricule  14 576  et affecté au block  59,  il décède le 09 février 1945

 

 

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( Voir ci-dessous, l’article de Claudine CARDON HAMET  dans son Blog ; Déportés politiques à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942  

http://politique-auschwitz.blogspot.fr/2011/01/la-rafle-des-communistes-octobre-1941.html )

 

 

Répression de la Résistance : octobre 1941 en Seine-et-Marne

Nemours "standortkommandantur"

La rafle des communistes, octobre 1941 en Seine-et-Marne. 44 d’entre eux seront déportés à Auschwitz le 6 juillet 1942.

Dans la France occupée, entre le 20 septembre et le 20 octobre 1941, de nouveaux sabotages et de nouveaux attentats se produisent sans qu'il y ait mort d'homme. Aucun otage n'est exécuté dans le cadre de la "politique des otages". Par contre, les Allemands multiplient les arrestations d'éléments suspects de "propagande anti-allemande" : entre le 6 et le 10 octobre, 1600 personnes sont interpellées à Paris avec l'aide de la police française.

Des opérations similaires ont lieu entre le 19 et le 21 octobre dans plusieurs départements de la zone occupée. Otto von Stülpnagel tente ainsi d'intimider et de paralyser les communistes avec l'aide de la police française.

 

 

La plupart de ces arrestations surviennent à la suite d’évènements précis (sabotages de lignes téléphoniques et incendies de récoltes, etc). En Seine-et-Marne, les sabotages nous sont connus par le biais de documents allemands qu’ont recensés Claude Cherrier et René Roy, dans leur ouvrage « La Résistance en Seine-et-Marne ». (Tableau ci-contre).

Octobre 1941 en Seine-et-Marne

La rafle est extrêmement importante : «Dans la première semaine d’octobre 1941, 11 arrestations. 15 à Provins le dimanche 19 (manœuvres, glaisiers, employés des PTT), et ce même dimanche 41 arrestations entre Chelles et Lagny». Selon le commissaire spécial de Melun « la situation de 400 communistes a été examinée : 250 d’entre eux ont tout particulièrement retenu l’attention de mes services » (André Cherrier, p. 52 à 54, op.cité).

De nombreux élus ou militants communistes sont arrêtés les 19 et 20 octobre 1941. Au moins 6 d’entre eux seront fusillés. 27 sont internés à Chateaubriant, 17 à Rouillé. Au moins 38 d’entre eux sont internés à Compiègne, le jour même de leur arrestation et seront déportés à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942. Il convient de souligner que des listes de communistes ont été préparées par les autorités allemandes à Melun dès le 25 août 1941à l’aide des renseignements fournis par les services de police française. Le nom d’une quinzaine de militants arrêtés les 19 et 20 octobre 1941 y figurent. (CDJC document XLIV- 59-60, Saint Germain 24 décembre 1941).

Les mentions qui suivent les noms révèlent les critères de choix : élus et militants communistes ayant eu des responsabilités avant guerre, militants actifs du Parti communiste clandestin soupçonnés par l’occupant d’être les auteurs des sabotages ou des actions anti-allemandes, ou des personnalités dont l’Occupant espère que leur arrestation fera pression sur les auteurs des sabotages.

Parmi les militants arrêtés figurent ainsi Albin Desmazes, ancien maire communiste d’Achères, Jean Guilbert, maire adjoint, Pierre Colombier et Georges Vinsous conseillers municipaux. Mais il s’agit aussi de militants connus ou soupçonnés des services de police et de gendarmerie pour leurs « activités politiques antérieures ».

Certains d’entre eux ont déjà été arrêtés en 1940, puis relâchés (comme Albin Desmazes et René Trillault). D’autres sont simplement fichés : la fiche d’interrogatoire de René Domenc est en ce sens révélatrice (il reconnaît simplement avoir adhéré au Parti communiste en 1936, avoir été trésorier de la cellule de Fontainebleau, mais ne plus avoir eu d’activités politiques depuis l’interdiction du Parti communiste). De même le rapport d’enquête des services de la préfecture à la suite de la demande de libération effectuée par l’épouse d’André Bichot indique « le prénommé était connu pour avoir des idées très avancées et avoir adhéré au parti communiste (…) il était noté comme tel sur la liste conservée à la Brigade de Gendarmerie d’Esbly, communiquée d’ailleurs à monsieur le commissaire de police spéciale à Melun avant les propositions d’internement. Il en a été de même pour les trois autres militants sur le compte desquels sont établis les présents rapports ». Le préfet de Seine et Marne écrivant à la suite de ces rapports à Brinon (1), le 20 juin 1942 : « En raison de ces renseignements, il me paraît difficile d’intervenir auprès des autorités allemandes en vue de sa libération). Les cheminots communistes semblent particulièrement visés (sans doute à cause des sabotages des voies ferrées) : 8 d’entre eux sont arrêtés



24/01/2013
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