BLAISE Louis
BLAISE Louis
Cheminot, Brigadier de manutention gare d' Austerlitz Paris 13 e
Date de naissance : 6 décembre 1891
Lieu de naissance : SAINT DENIS LES PONTS (28)
Date de décès : 22 janvier 1942
Lieu de décès : Suresnes MONT VALERIEN (92)
Circonstances : Fusillé
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de gare de paris Austerlitz Paris 13
Photo Site mémorial GenWeb, Daniele ROBBE .
Centre archives Historique de la SNCF Le Mans cote 118 LM 110/2
LA SNCF SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE. 1940-1944. le tournant de la guerre Christian Bachelier, 1996 / SNCF et IHTP-CNRS 2000,
Journal , la Vendée républicaine du jeudi 29 janvier 1942
Journal , Suisse, du Valais et de Sion du lundi 26 janvier 1942
Ouvrage LES FUSILLES, de Claude Pennetier, Jean Pierre Besse , Thomas Pouty et Delphine Leneveu
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Détail plaque de gare Paris Austerlitz
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Centre archives Historique de la SNCF Le Mans cote 118 LM 110/2
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Extrait du Journal , la Vendée républicaine du jeudi 29 janvier 1942
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Journal , Suisse, du Valais et de Sion du lundi 26 janvier 1942
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"Un brigadier de manutention de la SNCF, M. Blaise, a été condamné à mort le 19 janvier 1942 (détention d'arme). Toutes interventions verbales, téléphonées et écrites ont été immédiatement menées, à son sujet, tant par la délégation générale que par mes services. Malgré les assurances reçues, j'ai appris le 22 janvier 1942 que M. Blaise avait été fusillé. C'est la première fois que la peine capitale est appliquée à un agent des services de Communications."
in chapitre 4 ; LA SNCF SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE. 1940-1944. le tournant de la guerre Christian Bachelier, 1996 / SNCF et IHTP-CNRS 2000,
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Notice de l ouvrage LES FUSILLES, de Claude Pennetier, Jean Pierre Besse , Thomas Pouty et Delphine Leneveu
Fils de Jean Blaise, journalier et de Marie, née Dubert, Louis Blaise épousa Fernande Perrey en mairie de Châteaudun (Eure-et-Loir). Un fils Jean naquit en 1920. Veuf, il se maria en seconde noces, le 6 novembre 1930, avec Fernande Ausseray dans la même ville. Le couple eut trois enfants. La famille demeurait 30 Rue Poissonnière à Paris (IIe arr.). Il travaillait comme brigadier de manutention à la gare d?Austerlitz.
Le 19 janvier 1942, la police allemande vint à son domicile, perquisitionna, et saisit un revolver. Les Allemands incarcérèrent Louis Blaise à la prison du Cherche-Midi (VIe arr.). Il comparut le jour même devant le tribunal du Gross Paris qui siégeait rue Boissy-d'Anglas (VIIIe arr.) et fut condamné à mort pour « détention illégale d?armes ». Le 22 janvier, il fut passé par les armes au Mont-Valérien, puis inhumé au cimetière d'Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), division 37, ligne 1, tombe 8. Le quotidien collaborationniste Le Matin publia un « Avis » annonçant qu?il était fusillé.
Le ministère des anciens combattants accorda la mention « Mort pour la France » à Louis Blaise le 15 avril 1947. Cette décision fut régularisée par l'ONAC le 2 septembre 2011. Le nom de Louis Blaise figure sur la plaque commémorative à la gare d'Austerlitz « À la mémoire des agents de la SNCF tués par faits de guerre 1939-1945 ».
SOURCES : Arch. PPo., BA 2117. — Arch. DAVCC Caen, 21P 426 234 (Notes Delphine Leneveu), B VIII 5 / boîte 5-Liste S 1744-57/42 (Notes Thomas Pouty). — Le Matin, 24 janvier 1942. — Site internet Mémoire des Hommes. — Site internet Genweb. — État civil, Arch. Dép. Eure-et-Loir.
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