GILLES Eugène
GILLES Eugène
© Collection Famille GILLES pour R & M
Photo déporté source Mémoire vive
Chef de train à Chartres (28)
Date de naissance : 26 août 1896
Lieu de naissance : ARROU (28)
Date de décès : 21 août 1942
Lieu de décès : AUSCHWITZ
Circonstances : Mort en Déportation
Enregistré à AUSCHWITZ sous le matricule 45599
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé plaque de gare de Chartres
Livre Mémorial FMD
site Internet "Mémoire Vive"
Livre des Morts d'Auschwitz, Musée d'état d'Auschwitz-Birkenau, 1995
Revue « Notre métier » nov. 1946
Rencontre avec Serge FRANCIN, son petit fils et Laurent FRANCIN neveu de Serge Francin
Contacts avec Françoise BRACHET , sa petite fille
Emmanuelle FRANCIN son arrière petite fille
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Rencontre avec son petit fils Serge Francin, fils de Solange et courrier avec son arrière petit fils Laurent petit fils de Solange . Grand Merci à eux et à leur famille
nouveau 17 mars 2011 cliquez ligne ci dessous
Certificat de Décès du Camp d'Auschwitz (envoyé par Laurent FRANCIN)
nouveau 09/12/2010
Fiche Matricule d'Eugène GILLES pendant 14/18 Cliquez ici
© Collection Famille GILLES pour R & M
Il est né le 26 aout 1896 à ARROU (28)
Son père est pâtissier à Arrou, il fut d'abord coiffeur et rentre au chemin de fer le 10 décmebre 1920
Le 09 Septembre 1919 il se marie avec Aline LEGENDRE née à Arrou le 1er octobre 1895, ils auront 2 filles, Solange née le 3 juillet 1920 à Chartres (décédée le 12 Octobre 2001 à Gray (70) et Gisèle née le 17 Janvier 1922 à Chartres.
La famille est domiciliée au 08 rue Muret à Chartres puis à partir de 1942 au 50 rue du faubourg Saint Jean, toujours à Chartres.
C'est un Militant local connu. Il est Délégué des agents de trains CGTN ; Secrétaire de l'Union Départementale CGT de 1937 à 1939 ; secrétaire de l'Union Locale CGTN.
« En 1936 il n'hésite pas à investir dans un poste de TSF, lourd pour le budget familial, pour pouvoir suivre les résultats des élections du front populaire. »
A l'entrée de la guerre, Il est Cheminot en gare de chartres, avec le grade de chef de train.
Il Assurait depuis Septembre 1939 les liaisons entre l'Eure et Loir et le Comité Central du Parti Communiste à Paris, chargé par le Comité central de la réorganisation du PC et de constituer des syndicats clandestins aux côté de Germain HOUARD (qui sera également déporté part ce même convoi, mais en reviendra, pour, hélas, se suicider en 1962 après un voyge commémoratif à Auschwitz)
voir http://dev.memoirevive.org/biographies/45667.html )
Sa profession qui lui permet de se rendre aisément à Paris et dans d'autres villes du Réseau SNCF Ouest, lui permet très certainement de jouer un rôle de premier plan lors de la naissance de la Résistance en Eure et Loir …
Arrêté par la Gestapo en Juin 41 ou le 3 Juillet 1941 in notre métier ; il est interné au Fronstalag 122 à Compiègne Royalieu où il enregistré sous le numéro de matricule 1.352.
C'est au camp de Compiègne que sa fille ainée, Solange lui présente son premier petit enfant, James né le 16 février 1942.
Il est déporté dans le convoi I 42 dit des « 45 000 » de 1175 otages communistes et Juifs qui part de la gare de Compiègne le 6 juillet 1942.
Il meurt à Auschwitz le 21 août 1942, selon les registres du camp.
L'épouse d'Eugène GILLES est décédée
à DAMPIERRE/SALON en Haute Saône (70) chez sa petite fille Chantal le 12 juillet 1980.
Elle est restée veuve pendant 38 ans.
De la descendance d'Eugene Gilles,
nouvelle information du 5/09/2014 de Francoise Renault : "Gisèle GILLES épouse LORIN, la deuxième et dernière fille de mon grand père Eugène, le 16 janvier 2014, quelques minutes avant de franchir le cap de ses 92
Neuf petits-enfants et au moins douze arrières petits enfants.
Sources : Rencontre avec son petit fils Serge Francin, fils de Solange et courrier avec son arrière petit fils Laurent petit fils de Gisèle . Grand Merci à eux et à leur famille
Eugène GILLES lors de son mariage
le 9 septembre 1919
Photo donnée par Serge FRANCIN , son petit fils
© Collection Famille GILLES pour R & M
Eugène et Aline auront eu deux filles
et à ce jour
4 petits enfants
9 arrières petits enfants
11 arrières arrières petits enfants.
Certificat de décès de Eugène GILLES
© Collection Famille GILLES pour R & M
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** L' "Aktion Theodorich" :
L'attaque de l'Union soviétique, le 22 juin 1941, se fait au nom de la jutte contre le "judéo-bolchevisme". Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la "conduite des troupes" sur le front de l'Est défini le bolchevisme comme « l'ennemi mortel de la nation national-socialiste allemande. C'est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l'Allemagne engage la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et imptoyables contre les agitateurs bolcheviks, les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l'élimination allemande de toute résistance active ou passive. »
Hitler est résolu à écraser par la terreur - à l'Ouest comme à l'Est - toute opposition qui viendrait entraver son effort de guerre.
Le jour même de l'attaque contre l'Union soviétique, des mesures préventives sont prises dans les pays occupés contre les militants communistes - arrestations et perquisitions à leur domicile - et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d'hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d'une opération désignée sous le nom de code d'Aktion Theodorich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes et la police française. D'abord placés dans des lieux d'incarcération contrôlés par le régime de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), administré par la Wehrmacht, réservé à la détention des "ennemis actifs du Reich" et qui ouvre en tant que camp de police.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action. Fin août, 200 d'entre eux font partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du 6 juillet 1942.
Rédigée à partir des recherches de Roger Arnould, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP, et de Claudine Cardon-Hamet, historienne de la déportation de répression, cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour.
Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s'y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
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