DUBOIS Henri
DUBOIS Henri
Homme d’équipe à BETHUNE (62)
Date de naissance : 27 novembre 1902
Lieu de naissance : CALONNE SUR LA LYS
Date de décès : 13 juillet 1942
Lieu de décès : ARRAS citadelle d'Arras
Circonstances : Fusillé à la citadelle d’Arras
Méthode de recherche Rail & mémoire pour cette notice :
Relevé de
CE NORD PAS DE CALAIS
Contact avec famille. Son arrière petit fils Dimitri LECOEUR
Recoupement Monument aux Mort Béthune Ville : mention ; Hommage de la ville de Béthune « Aux résistants et déportés morts pour la France victimes de la barbarie nazie »
De Calonne-sur-la-Lys,
Homme d'équipe à la gare de Béthune, service de l'Exploitation,
Responsable illégal Du syndicat des cheminots de Béthune,
Ex-trésorier du syndicat de Béthune en 1938-1939.
Arrêté en mars 1942 comme membre du Front National,
Condamné par le tribunal militaire allemand d'Arras le 30 juin 1942.
Fusillé à la citadelle d'Arras le 13 juillet 1942
Henri Dubois, né le 27 novembre 1902, était agriculteur. Lorsqu'il entre dans la résistance en 1940, il est cheminot et loge au 16, rue de Péronne dans la cité des Cheminots. Il échappe au recrutement militaire au vu de sa très nombreuse famille et en profite pour continuer ses activités de militant communiste. C'est chez lui que s'élabore une partie de la résistance du Nord - Pas-de-Calais.
Il participe aux évasions des prisonniers du camp de Béthune en les faisant passer en zone libre. Il rédige les tracts imprimés à l'aide d'une machine à ronéotyper cachée sous l'escalier. Tracts qu'il fait distribuer par ses enfants sous la surveillance de Mme Delatre, leur tante, tenancière d'un café. Il héberge des résistants clandestins, notamment des dirigeants communistes de la région : Julien Hapiot ou Nestor Calonne. Profitant un jour que les Allemands arrêtent leur train d'armes en face d'un train stationné en gare de Béthune, Henri Dubois et ses camarades vident les marchandises d'un train à l'autre, sous leur nez.
Après l'attaque de la poudrière de Noeux, Henri est dénoncé et arrêté par la police française le 12 mars 1942.
Bien que les perquisitions répétées soient restées vaines, Alice Dubois est arrêtée à son tour le 14 mars et incarcérée dans la même prison que son mari, à Arras. La veille du 14 juillet, par crainte des manifestations, le général allemand Falkenhausen ordonne pour l'exemple l'exécution de sept communistes.
Parmi eux, Henri Dubois. Sa femme et son fils Germain, 20 ans, emprisonné lui aussi à la citadelle d'Arras, assisteront à son exécution avant d'être déportés au camp de Duisbourg près de Stuttgart, d'où Alice reviendra après 3 ans, invalide à cent pour cent par les coups de pioche mais toujours militante. Germain, déporté près de Berlin, mourra peu de temps après son retour en France.
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