GILOPPE Joseph Marius
GILOPPE Joseph Marius
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AIDE Ouvrier à PARAY LE MONIAL (71)
Date de naissance : 9 mars 1908 Lieu de naissance : Neuilly-le-Réal (03). Date de décès : 7 mai 1945 Lieu de décès : LILLE (59 ) Circonstances : mort à son retour de déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de Paray le Monial (71) Dictionnaire biographique Cheminots et Militants Marie Louise GOERGEN
Site Internet Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation de l'Allier |
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Le 8 février 1930 il épouse Angèle CHEVILLOT à Moulins (03) et ils ont un fils Lucien. |
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Ils sont domiciliés aux Carrés à Vitry-en-Charollais (71) près de Paray-le-Monial où il travaille comme ouvrier au service entretien à la SNCF. Il est rappelé le 2 octobre 1939, affecté à la 101ème Compagnie de Dépôt du Train et est démobilisé le 15 juillet 1940. En octobre 1943, il rentre dans la Résistance au réseau «Johnny» en tant qu'agent P1 et à "Résistance-Fer". Il devient chef de groupe des F.T.P. (Francs-Tireurs et Partisans), puis chef de secteur des groupes d'opérations à main armée et sabotage de Paray-le-Monial, Digoin et Charolles selon l'attestation d'André SARRE, ex-commandant des F.F.I. (Forces Française de l'Intérieur). Le 14 décembre 1943, ce sont 7 agents de la SNCF de Paray-le-Monial dont Joseph GILOPPE qui sont arrêtés par la Gestapo vers 5 heures du matin. Il est transféré à la prison de Chalon-sur-Saône où il reste environ trois semaines avant d'être dirigé sur Compiègne. Le 27 janvier 1944 il fait partie des 1583 hommes déportés de Compiègne à Buchenwald où il arrive le 29 janvier dans le convoi N° I.173. Il reçoit le numéro de matricule 44814 et après la quarantaine il est transféré à Dora où il arrive en plein hiver pour travailler dans le tunnel dans des conditions effroyables: pas d'air, le froid, la nuit continuelle, l'esclavage, 12 heures de travail en équipe, sans compter les appels interminables. Début avril 1945, les bombardements se multipliant, les nazis décident d'évacuer le camp vers l'enfer de Bergen-Belsen où il arrive à pied le 15 avril. Epuisé qu'il est par les marches forcées sans ravitaillement ni eau, mais sous la menace constante d'être abattu par les S.S. au moindre signe de défaillance, son calvaire continue à Bergen-Belsen: toujours pas de nourriture ni d'eau, mais les épidémies, la mort, la putréfaction … Après la libération du camp par les troupes britanniques, il est transporté le 29 avril à l'Hôpital de la Charité à Lille où il décède le 7 mai. Son corps est rapatrié à Moulins le 15 avril 1948. «Mort pour la France»
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Son nom figure sur le Monument aux Morts de Vitry-en-Charollais (71
AFMD de l'Allier http://www.afmd-allier.com/PBCPPlayer.asp?ID=873121 Sources: AFMD de l'Allier - Archives Départementales de l'Allier 1 R 1928.1002.657, - Archives Départementales de Saône-et-Loire W 119989-2, W 109457, W 119985-11, 2799 W 120, - Archives de la famille - Etat civil de Neuilly-le-Réal (03), Paray-le-Monial (71) et Lille (59) - Livre mémorial de la Fondation pour la Mémoire dela Déportation Editions Tirésias2004
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