RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

POTHIER Hilaire

POTHIER Hilaire Paul


 

AIDE OUVRIER AJUSTEUR à Paris la villette

 

 

 

 

Date de naissance : 7 mars 1911

Lieu de naissance : IVRY sur SEINE (94)

Date de décès : 4 Avril 1944

Lieu de décès : LUBLIN

Circonstances : Mort en Déportation

Enregistré sous le matricule 20601

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé sur plaque SNCF gare de l EST

Notre Métier de  N° 82 de novembre 1946

Archives SNCF LE MANS

Livre Mémorial FMD T 1 P 1091

 

« Arrêté  le 26 janvier 1941 , La Santé, Fresnes, Compiègne Mle 16021 déporté le 4 septembre 1943 Buchenwald Mle 20601 parti le 15 janvier 1944 Lublin »

 

 

Hilaire Pothier est arrêté pour menées communistes ,il est déporté par le convoi I.131. Transport de 943 hommes parti de Compiègne le 3 septembre et arrivé au KL Buchenwald le 4 septembre 1943.

 Les 28 et 29 septembre 1943 ,472 d entre eux , dont Hilaire Pothier  sont transférés à Dora .

C’est le 1er groupe de français qui arrive à Dora .

 Ils sont chargés de l implantation d une usine de fabrication « d armes secrètes » dans un ensemble de tunnels jusqu à la fin du 1er trimestre de 1944

Le 31 mars 44 , Hilaire Pothier et 85 de ses camarades sont transférés au « camp de repos »

De Lublin Maidanek,il y décède le 4 avril 1944( 82 des 86 y décèdent également)

 

Dora se situe à peu de distance au nord-ouest de la ville de Nordhausen, dans le nord de la Thuringe, à quelque 80 km de Buchenwald. La création du camp de Dora est décidée en août 1943, en même temps que celle d'une usine souterraine du même nom pour la fabrication des fusées A4. la construction du camp est ajournée, et la priorité absolue est donné à la transformation du Tunnel en une vaste usine moderne. Ce chantier dure de septembre 1943 à mars 1944. Pendant ce temps, les déportés, qui travaillent en deux équipes de douze heures, sont logés dans des galeries du Tunnel dans des conditions abominables et sortent rarement à l'air libre. La mortalité durant cette période, connue comme l'Enfer de Dora, est très élevée. Les cadavres arrivent sans arrêt au crématoire de Buchenwald, et trois convois de 1000 malades sont envoyés à Maïdanek, puis à Bergen-Belsen. Il y a très peu de survivants. La situation ne s'améliore qu'au printemps de 1944 quand les déportés sont tous logés dans un camp enfin construit.( Extrait article André Sellier)


 

 

 

 

 

 



10/05/2012
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