ALLIOT Jean Henri
ALLIOT Jean Henri
© Collection Famille PETITGAND ALLIOT pour R&M
Ajusteur à NANCY (54)
Date de naissance : 27 Avril 1909
Lieu de naissance : POMPEY (54) - Meurthe-et-Moselle
Date du décès : 01 Avril 1945
Lieu du décès : NORDHAUSEN (Thuringen) - Allemagne
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de NANCY (54) Plaque 1 Hall Gare
Couloir gauche dans la gare. Plaque à la mémoire des agents SNCF de Champigneulles et de Nancy victimes de la guerre.
Livre Mémorial de la FMD page 886 tome 3
NOUVEAU !
CONTACT FAMILLE
Sa fille Anne Marie PETITGAND ALLIOT né en 1934 . Et sa petite fille, Marie Hélène née en 1960 avec tous nos remerciements pour leur aide
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"Jean ALLIOT est le Fils de Julien Henri ALLIOT , né le 27 aout 1878 à Sepvigny , 55, décédé le 18 aout 1914 à Pompey 54 , et de Cécile NANON , née le 26 octobre 1876 à Dammarie sur Saulx 55, décédée le 26 aout 1969 à Pompey 54.
Son père était boulanger, il est mort d'une pleurésie, suite d'un chaud et froid attrapé dans son fournil. Ironie du sort il est décédé la veille du décès du grand père maternel de Jean qui lui, est tombé sur le front dans les premiers jours de la guerre 14 /18 ; à 6 ans Jean perd son père et son grand père maternel .
Sa mère étant veuve et sans emploi, elle a confié Jean à ses parents qui vivaient à Pompey, pour aller travailler à Paris comme lingère dans une famille bourgeoise. Petit il fréquente l'école de Pompey et par la suite celle Villers lès Nancy.
Le grand- père maternel de Jean ALLIOT travaillait aux aciéries de Pompey, ainsi que plusieurs de ces fils. L'un d'entre eux a trouvé un emploi chez Nordon (une entreprise de métallurgie) sur Nancy et y a fait embaucher Jean qui y fait son apprentissage.
Puis sa mère est revenue en Lorraine et s'est remariée avec un monsieur Milleret qui travaillait à la S.N.C.F. C'est lui y a fait mon rentrer Jean comme ajusteur.
Il se marie avec Simone ANTOINE (1914 2000) le 16 novembre 1932 à Blenod les Pont à Mousson;
Une fille est née de leur union ; Anne Marie née en 1934 .
Jean était réfractaire au STO , après s'être évadé d’Allemagne, il est devenu "passeur" à Novéant (57) ; Ma mère (sa fille) a toujours était discrète sur ce sujet. Ma grand-mère (son épouse) par contre était très "socialiste".Je sais que Jean avait une grande passion pour la pêche. La famille de ma grand-mère avait une pêcherie sur Blénod-lès-Pont-à-Mousson. Il était très lié aux oncles et tantes de sa femme. »
Jean ALLIOT est arrêté à une date inconnue, il est déporté par le convoi (II.24.) parti de METZ LE 21 mai 1944, Il est enregistré sous le numéro de matricule 15318 au camp de NATZWEILER, début septembre 1944, il est transféré avec 156 hommes pour la camp de concentration de Dachau , puis à Buchenwald , Dora et Nordhausen.
Il décède à BOELKE Caserne le 01 avril 1945.
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Jean , enfant , avec sa mère .
Fils de ALLIOT Julien, Henri, Né le 27 08 1878 à Sepvigny (55), DCD le 18 08 1914 à Pompey 54
Et de NANON Cécile, née le 26 10 1876 à Dammarie sur Saulx (55), DCD le 26 08 1969 Pompey 54
Il se marie avec Simone ANTOINE (1914-2000) le 16 novembre 1932 à Blenod les Pont à Mousson;
Une fille est né de leur union ; Anne Marie née en 1934 ,
Jean ALLIOT et Simone ANTOINE
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Jean ALLIOT est ajusteur à Nancy ,
Déporté par le Transport parti de METZ LE 21 mai 1944 (II.24.) Il est enregistré sous le numéro de matricule 15318 au camp de NATZWEILER.
Début septembre 1944, il est transferé avec 156 hommes pour le camp de concentration de Dachau , puis à Buchenwald , Dora et Nordhausen.
Il décède à BOELKE Caserne le 01 avril 1945.
ALLIOT Jean
Né le 27 avril 1909 à Pompey (Meurthe-et-Moselle) – Mort en déportation le 1er avril 1945 à Nordhausen (Allemagne).
Jean (Henri) Alliot est le fils d’un boulanger de Pompey mort le 18 août 1914 de pleurésie en raison du contraste chaud-froid de son fournil. Il est élevé par ses grands-parents maternels, sa mère devant travailler comme lingère à Paris pour subvenir aux besoins de la famille. Il suit un apprentissage dans une entreprise métallurgique de Nancy à l’issue de sa scolarité primaire. Puis, le 1er octobre 1923, il entre comme apprenti ajusteur à la Compagnie de l’Est, au dépôt de Nancy. Démissionnaire en raison du service militaire le 1er décembre 1928, il réintègre l’entreprise le 2 décembre 1930 au service Matériel et Traction, toujours au dépôt nancéen. Jean Alliot est commissionné comme aide-ajusteur, échelle C, le 5 décembre 1931. Domicilié à Blénod-lès-Pont-à-Mousson, il se marie le 16 novembre 1932 avec Simone Antoine. Le 24 février 1934 naît sa fille unique, Anne-Marie. Pour des raisons inconnues, il est révoqué de la SNCF le 25 février 1941. Il trouve alors une place dans une entreprise de travaux publics dont le siège est à Paris. Contraint au travail obligatoire en Allemagne au titre de la loi d’orientation de la main-d’œuvre du 4 septembre 1942, son contrat en date du 7 novembre 1942 l’affecte à Postdam, dans un atelier de réparation de machines. Bénéficiant d’une permission en avril 1943, il ne repart pas, engagé entre-temps à l’entreprise Bougle à Metz. Son emploi et son rôle de travailleur frontalier, qui lui permet de rentrer épisodiquement dans sa famille, l’aident à faire passer des prisonniers de guerre évadés de la région de Saint-Avold, en compagnie d’Henri Polet et de sa future épouse Kasimira Pohl. Le 16 mars 1944, Jean Alliot est capturé avec Henri Polet en gare de Novéant alors qu’ils s’efforcent de faire passer deux insoumis mosellans au service militaire dans la Wehrmacht. La gestapo de Metz les attendait et leur avait tendu un guet-apens. Incarcérés au fort de Queuleu, les deux passeurs sont transférés le 20 mai 1944 au camp de concentration de Natzweiler. Jean Alliot y reçoit le matricule 15318. Le 9 juin 1944, il est déplacé vers le camp de Dachau (no 70100) qu’il quitte le 25 septembre pour le camp de Buchenwald (no 91724). Il ne reste que quelques jours dans ce camp de concentration, affecté à partir du 5 octobre 1944 à Dora. Transféré avec des centaines de déportés malades et « inaptes au travail » au camp de Nordhausen, où les SS laissent mourir de faim et à cause du manque de soins les détenus entassés dans des hangars et des garages de la Boelcke-Kaserne, Jean Alliot meurt le 1er avril 1945. Son camarade Henri Polet sera libéré à Dachau le 29 avril 1945.
Jean Alliot est réintégré pour ordre dans la SNCF à compter de sa date de décès. Il a reçu la mention « Mort pour la France ». Son nom figure sur la plaque commémorative apposée en gare de Nancy.
Cédric Neveu
Sources : SNCF, 2001/001/ATDIV/163/12 ; SHD DAVCC, 21 P 417676 ; AD Moselle, 69 J 13/2 ; RM ; CGC.
Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF
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