RAIL et MEMOIRE

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Le piege des loups de Dominique SIGAUD




Un hiver à Hendaye. Dominique Sigaud y passe quelques jours pour un atelier d’écriture. L’enseignante lui montre une maison, lui dit : « C’était la Gestapo. » 
Comment une ville si paisible, au bord de la mer, peut-elle aussi avoir été le refuge de la Gestapo ? D’interrogations en recherches, Dominique Sigaud finira par retrouver les cent soixante-quinze maisons occupées par la Gestapo allemande en France de 1940 à 1945. Ce livre des maisons, c’est l’histoire de la répression SS, des Juifs traqués, des résistants, des déportés, des prisonniers. De ces anciennes chambres d’enfants abritant la réalité des tortures. C’est un hommage à l’humble France combattante. Et la terrible vérité sur ces bourreaux qui s’en sont sortis. 
Un livre rempli de photos de façades de maisons cossues, de visages des tortionnaires, ainsi que des résistants. Très documentée, une enquête et un rappel nécessaires, une façon de restaurer la mémoire, de rendre justice.


Code EAN / ISBN : 9782234071568
Code HACHETTE : 5495825 
Prix TTC : 30,00 € 
Date de parution : 02/2012 Dimensions : 240 x 180 mm
Nombre de pages : 384
Copyright © Editions Stock, 2012
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Maisons de la "gestapo" allemande en France

J'ai publié le 22 février chez Stock "Le piège des loups, les 175 maisons de la gestapo", fruit d'un travail entamé dans le plus grand des hasards en 2005 et qui m'a permis de retrouver 175 des lieux -le plus souvent des maisons privées- occupés par la "Gestapo" allemande en France de 1940 à 1944.

Je l'ai fait parce que si quelques ouvrages, dans les années 70, avaient traité la question, aucun n'avait réuni toutes ces maisons, essentielles à mes yeux pour notre patrimoine historique puisque c'est de là que ce joua la traque provinciale et quotidienne des Juifs français et étrangers et des résistants par ce service de répression.

Je précise que je n'ai pas travaillé sur les lieux occupés par les gestapistes français ni sur ceux de la Milice qui réprima pourtant souvent pour le compte de ces services.

Il reste beaucoup à faire dans ce domaine.

J'ai fait ce travail, moi qui ne suis pas historienne, avec l'idée qu'il serait repris un jour par des historiens disposant d'une culture plus étendue et d'outils plus affutés que les miens.

 

Dominique SIGAUD : http://sigaud.over-blog.org/

 

 


28/09/2012
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