RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

ARNAULT Jean, Charles, Henri

ARNAULT Jean, Charles, Henri

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

Ajusteur au dépôt de THOUARS (79)

 

Date de naissance : 04 novembre 1921

Lieu de naissance : Montreuil Bellay  (49)

Date de décès : 30 janvier 1945

Lieu de décès : FLOSSENBURG

Circonstances : Mort en Déportation

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé de la plaque SNCF de Thouars, cliquez pour voir la photo > THOUARS (79) Photo 1

 

Notre Métier de  N° 82 de novembre 1946 

 

Site Internet  Plaques commémoratives, sources de Mémoire   > http://www.plaques-commemoratives.org/plaques/poitou-charentes/plaque.2008-05-24.9846022742/view

 

 

FMD page 460 tome 2  du Livre Mémorial de la FMD

http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.206.#ARNAULT

 

J.O.R.F. numéro 132 du 10 juin  1987 p 6229

 

CAH SNCF le MANS

 

Son nom figure également sur le Monument aux Morts SNCF Avenue de la Gare à Parthenay (79200). Nous n’avons pas la photo  ... si une bonne âme veut nous l’envoyer. Merci

 

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Jean ARNAULT était ajusteur au dépôt de Thouars, il fut arrêté le 16 février 1944 sous le motif «  aurait salué des soldats allemands le poing levé ». 

Interné à Compiègne, il est déporté le 27 avril 1944 par le convoi  I 206, dit « des Tatoués » à destination de AUSCHWITZ … Il est enregistré dès son arrivée, le 30 avril,  sous le numéro de matricule  184961…

 

Le 12 mai 1944, avec ses compagnons, il est transféré vers le KL de Buchenwald puis le 24 mai, vers celui de Flossenburg où il décède le 30 janvier 1945.

 

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Extrait de l’article de présentation de ce convoi ,  page 456 et suivante tome 2  du Livre Mémorial de la FMD       par Paul le Goupil

 

 

« Parti de Compiègne dans la matinée du 27 avril 1944, à cent par wagon à bestiaux, c'est le troisième convoi de non-juifs qui, directement, est allé à Auschwitz. Il y arrive le 30 avril au soir. 1655 détenus sont immatriculés, des numéros " 184936 " à " 186590 "

 

« Le vendredi 12 mai, un train est formé près de la porte principale du camp. Il emmène 1561 de ces déportés, à 60 par wagon, vers le KL Buchenwald où il arrive le 14 mai au matin. Sur les 92 malades restés à Auschwitz-Birkenau, 17 rejoignent Buchenwald quelques jours après et 12 autres y sont transférés le 1er octobre 1944. Au moins 41 des 63 personnes restées à Auschwitz ne rentrent pas de déportation ; 19 décèdent en mai 1944. »

 

 

 

« A leur arrivée au KL Buchenwald, après un nouveau passage obligé à la désinfection et l'attribution de matricules (de 52401 à 54029), les déportés sont entassés, pour la plupart, au block 57 du petit camp. Le 24 mai, 1000 d'entre eux partent au KL Flossenbürg où ils sont à nouveau immatriculés de 9312 à 10311, puis répartis dans divers Kommandos : Flöha, Janowitz, Hersbruck, etc. Sur ce groupe, 618 ne reviennent pas.

 

 

Ce transport est surtout resté célèbre sous le nom de " Convoi des tatoués[8] " à cause d'une polémique concernant les raisons pour lesquelles il avait été envoyé à Auschwitz : soit pour que les déportés y soient exterminés, soit par manque de place à Buchenwald, soit enfin pour qu'ils y soient versés dans des Kommando de travail comme le seront des Français d'autres transports venant de Dachau ou de Mauthausen en novembre 1944.

Aucun document n'a été trouvé confirmant ou infirmant l'une de ces thèses, mais les déportés ayant été tatoués dès leur arrivée à Birkenau, la première hypothèse est à écarter car les SS ne tatouaient pas ceux qui étaient destinés à la chambre à gaz.

Quant à la seconde, celle d'un manque de place à Buchenwald, la longue attente en gare de Weimar et le court séjour à Auschwitz, comme en transit, la rendent plausible[9]. Un autre fait plaide en faveur de cette thèse : les listes. En effet, à l'arrivée d'un transport, une liste des arrivants est dressée par l'administration du camp et renvoyée au Befehlshaber der Sicherheitspolizei (BDS) de Paris, qui s'est chargé de la déportation des détenus, comme une sorte de reçu. Pour ce transport, un exemplaire a été retrouvé, dressé le 6 juin 1944 à Buchenwald et numéroté de 100 à 1677[10]. Cette liste comporte 1578 noms[11] ; les 99 manquants ayant été remplacés par des détenus polonais ou tchèques qui n'ont rien à voir avec le transport, mais qui permettent d'avoir une comptabilité " en règle ". Ainsi, pour le BDS Paris, un convoi de 1677 déportés parti de Compiègne est arrivé à Buchenwald, comme si l'épisode d'Auschwitz n'avait jamais existé.

Par contre, dans le dossier complet d'un détenu ayant été libéré à Flossenbürg, retrouvé au siège de la gestapo de Berlin et conservé au bureau des archives du monde combattant à Caen, figure sur sa fiche d'entrée à Auschwitz le tampon " Meerschaum " (Ecume de mer) qui était le nom de code des transports de déportés destinés au travail[12]. Cela viendrait confirmer la dernière hypothèse.

 

 

 



21/11/2012
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