RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

BOURLE Victor

BOURLE Victor 


Employé de bureau à la SNCF                              

Date de naissance : 29 aout 1912 

Lieu de naissance : MARCHIENNES (59)

Date de décès : 08 Février 1943

Lieu de décès : SURESNES, Mont Valérien (92)

Circonstances : Fusillé

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice

Sources : livre « Les Fusillés du Mont Valérien » de Arsène TCHAKARIAN

Contact téléphonique avec son Fils Raymond,  avec tous mes remerciements.

 

Victor Bourle était le fils d’Henri Bourle, employé de chemin de fer et de Marthe Dupont.                     

En octobre 1937 il se marie avec Lucienne Covin et le couple réside à LILLE

 

 Cheminot, Employé de bureau il est membre du Parti Communiste et du syndicat CGT, ses activités de militant vont tout naturellement l’emmener vers la Résistance.  Il va devenir responsable Régional FTP.

 Le 21 aout 1942 il participe au sabotage de la voie ferrée Lille Béthune, le 21 octobre de la même année, il participe au grenadage de la « Taverne Lilloise » .

Victor Bourle est arrêté le 29 Octobre par la police française. Il est condamné le 29 janvier 1943 par le tribunal militaire allemand à Paris et fusillé le 08 Février 1943 au mont valérien.

Son corps est restitué à sa famille le 08 octobre 1947

Une rue honore sa mémoire à Marchiennes 59

 

Extrait du journal « la liberté » remit par son fils Raymond

 

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«  Le 21 octobre 1942, à  22h10, deux cyclistes lancent une grenade à travers la vitrine du café    « La Taverne Lilloise »,  à  l’angle des  rues de Bé thune et de la Vieille Comédie.  Ce café est fréquenté aussi bien par des civils que par des militaires allemands. Cet attentat fait cinq blessés : deux marins et un employé des chemins de fer allemands et deux civils français, le patron de la Taverne et une serveuse.

L’enquête est diligentée par les Renseignements Généraux, en étroite collaboration avec la Geheime Feld Polizei (Police secrète). Le 23, une affiche   placardée sur les murs de Lille annonce l’arrestation de 30 otages et leur condamnation si les auteurs de l’attentat ne sont pas identifiés avant le 5 novembre.

En représailles, tous les cinémas, théâtres et cabarets de Lille, sont fermés et le couvre-feu est fixé à 20h30.

Sur dénonciation, le clandestin Gilbert Betrancourt, allias Langlois, est arrêté puis Victor Bourle, responsable régional des Francs-tireurs-Partisans ou F . T . P . 

 Ce dernier finit par avouer, après un « interrogatoire serré ». Toute l’équipe tombe dans les filets de la police.  Les deux cyclistes, Armel Marsy dit Emile et Jean Ochinsont identifiés. Celui ci, parti au S T O le 29 octobre à Essen, est ramené en France.

 

Le   29   janvier 1943   le   Tribunal   allemand   du   «   Grand  Paris   » condamne à mort Victor Bourle, Cyrille Vanhaecke , le technicien de l’opération, Maurice Lombart, Elie Lorthois, Roger Devresse, Victor Bodellen, Georges Capelle dit Julien, dit encore Marcel  le boxeur, responsable départemental F.T.P.

Ils sont fusillés le 8 février 1943, sauf Vanhaecke qui est exécuté le 18 février à Suresnes. Désirée Depretre-Boulanger est, elle, condamnée à 3 ans de réclusion pour complicité.

Cet attentat témoigne aussi du changement de tactique du Parti Communiste Français après 1941. Les agressions individuelles contre les soldats allemands ont entraîné l’exécution ou la déportation de nombreux otages et traumatisés la population. Aussi, le P.C.F. décide-t-il d’arrêter ce type d’attentat.

L’enquête sur cet attentat montre également l’étroite connivence entre les polices allemandes et françaises.

 

Source site Internet de Jean Noel Massenot, avec mes remerciements.. http://jnmasselot.free.fr/Histoire%204/1942%20Attentat%20%C3%A0%20Lille.pdf



02/01/2012
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