BURLOT Yves
BURLOT Yves.
Ajusteur à RENNES (35)
Date de naissance : 01 décembre 1911
Lieu de naissance : SAINT BRIEUC (22)
Date de décès : 10 avril 1945
Lieu de décès : RAVENSBRUCK
Circonstances : Mort en déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la gare de RENNES
Livre Mémorial FMD Tome II page 802
Site Internet Mémoire de guerre :
http://memoiredeguerre.pagesperso-orange.fr/deportation/22/deportes22-jo.htm
« Né le 1er décembre 1911 à Saint-Brieuc (22). Il entre dans la Résistance de la S.N.C.F. de Rennes en février 1941, diffuse la presse clandestine et assure le recrutement d'adhérents pour la Résistance parmi les cheminots de Rennes. Il est arrêté par la SPAC à Rennes le 9 décembre 1943. Incarcéré à la prison Jacques Cartier du 9 au 24 décembre 1943, puis à Laval du 24 décembre 43 à mai 1944, passe quelques jours à Angers pour être transféré à Compiègne où il est déporté le 4 juin 1944 vers le KL Neuengamme. Lieux de déportation: Wattensted puis Ravensbrück où il décède le 10 avril 1945. »
Détail Plaque de Gare de Rennes
BURLOT Yves
Né le 1er décembre 1911 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord) – Mort en déportation le 10 avril 1945 à Ravensbrück (Allemagne).
Entré aux chemins de fer de l’État le 21 mars 1937 comme ajusteur, Yves (Jean, Baptiste, François) Burlot, célibataire, travaille au service du Matériel, aux ateliers de Rennes. Il est arrêté par la police française dans la nuit du 8 au 9 décembre 1943, à son domicile, 5, avenue Louis-Barthou à Rennes. Il est accusé d’avoir diffusé de la presse clandestine communiste et d’avoir tenté de recruter parmi les cheminots du dépôt. Interné à la prison Jacques-Cartier de Rennes jusqu’au 24 décembre, puis à Laval jusqu’en mai 1944 et à Angers encore quelques semaines, il est livré aux Allemands et transféré le 27 mai au Frontstalag 122 de Compiègne-Royallieu (no 38248). Il est déporté dès le 4 juin 1944 à Neuengamme, dans un des convois les plus importants jamais formés, de plus de 2 060 hommes. Il est placé au travail forcé au Kommando de Watenstedt. Au moment des évacuations de la fin de la guerre, en avril 1945, il est envoyé en train au camp de Ravensbrück. Le voyage dure plusieurs jours, dans des conditions terribles. Son camarade Henri Trouchaud témoignera de son état d’extrême faiblesse. Il meurt moins de deux heures après l’arrivée du convoi au camp, en pleine nuit, avant que les portes du wagon aient pu être ouvertes.
Le nom d’Yves Burlot est rappelé par la SNCF en gare de Rennes.
Stéphane Simonnet, Hervé Barthélémy
Sources : SNCF, CXXX.7.4 118 LM 120/11 ; SNCF, CXXV.2 118 LM 108/1 ; SHD DAVCC, 21 P 431948 ; RM ; CGC ; FMD.
Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF
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