C'est le fils d'Antoine Guillaume Detraves, le maire de HOUILLES en 1930. En 1923, il fait ses études au lycée CONDORCET ; il est reçu à l'école des Mines de Paris en 1933 ; il est reçut à l'école d'Artillerie de Metz en 1937, et en ressort sous-lieutenant.

Il rejoint son père à la SNCF. En 1939, étant lieutenant de réserve, il commande une batterie de DCA, et reçoit la croix de Guerre avec Etoile de bronze et une citation de l'ordre à l'armée. Démobilisé en 1940, et il reprend ses fonctions d'inspecteur divisionnaire à Evreux et entre dans la Résistance en 1940.

 Arrêté par la Gestapo le 20 mai 1944, il est interné au secret à Evreux puis à Fresnes. DETRAVES est transféré à Compiègne le 26 juillet 1944, puis déporté à Buchenwald le 17 août 1944 (dernier convoi). Ensuite, il y est un transféré au kommando de Gandersheim.
En avril 1945, les SS font évacuer le kommando : 200 km à pied, 13 jours dans des wagons à bestiaux direction Dachau. Le 21 avril 1945, il meurt d'épuisement dans le wagon, son corps est « déposé » à CICENICE, au sud de la Bohême. Il sera rapatrié 9 ans plus tard à Sarlat.
Son domicile était le 5, avenue Jean-Jaurés. Jean Détraves est mort pour la France : aujourd'hui, une école porte son nom.

Son nom figure sur la plaque de en gare d'Evreux