DORET Henri
DORET HENRI
Cheminot, Peintre à la gare de CHARTRES (28)
Date de naissance : 07 avril 1908
Lieu de naissance : TRANCRAINVILLE (28)
Date de décès : XX avril 1945
Lieu de décès : SACHSENHAUSEN
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherches Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque du monument aux morts Gare de Chartres
Livre mémorial de la FMD
Contact avec la famille: Isabelle BOULANGER sa petite fille pour les Photos
Henri DORET est né le 07 Avril 1908 à Trancrainville en Eure et Loir, il est le dernier d'une famille de neufs enfants, marié le 04 Juin 1938, il est le père d'un garçon né en 1939.
Il est rappelé le 04 Septembre 1939 par affiche de mobilisation générale au 317 R I à la 5eme Compagnie ; il bénéficiera de deux permissions avant les combats.
Son livret militaire signale qu'il à été démobilisé à Chartres le 16 septembre 1941 à la gendarmerie.
Il travaille à la gare de Chartres comme peintre, il est arrêté à son domicile 113 rue d'Amilly non loin de la gare (à la libération elle deviendra
Interné à la prison de Chartres du 15 juin au 02 Juillet 1943 puis à Orléans jusqu'au 14 juillet 1943, il est transféré au camp de Compiègne jusqu'au 03 sept 1943, il fait parti du convoi I 131 à destination de BUCHENWALD, où il est immatriculé 20687, il est transféré au Kommando de DORA, puis à SANGBOSTEL à une date inconnue , il est transféré et est immatriculé au camp de Sachsenhausen où il meurt en Mai 1945 après la libération du camp.
Cependant un courrier datant de mai 1945 adressé à sa femme par Alain RAOULT, un détenu qui fut interné avec Henri Doret à Orléans et à Compiègne et qui parvint à s'évader du convoi l'emmenant en Allemagne, laisse penser qu'il a peut être été dénoncé par une voisine…
Dans un autre courrier adressé à sa femme, après la guerre, par un rescapé dont nous ignorons le nom ; il apparaît qu'il fut transféré aux alentours d'avril 1944 jusqu'en « fin juillet 44 » à « Sangerhausen » au Kommando des peintres « un excellent Kommando où on ne souffrait pas de la faim ».
Il fait parti du transport d'évacuation du 5 avril 1945 vers Berlin jusqu'au camp de « Junkers », la date de sa libération ne ressort pas mais il est fait mention de son hospitalisation au camp de Sachsenhausen libéré par les Russes, « la nourriture y était abondante mais pas adaptée pour nous » et Henri Doret s'éteint « de faiblesse et d'épuisement »…
Sur cette carte postée le 27 Juillet 1944
en provenance du camp de BUCHENWALD
Mme Doret a arraché en haut à droite, le timbre à l'effigie d'Hitler.
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