DROT Just
DROT JUST
AUXILIAIRE en gare DE RILLY LA MONTAGNE (51)
Date de naissance : 28 Janvier 1909
Lieu de naissance : Rilly la Montagne
Date de décès : 22 Juin 1944
Lieu de décès :LUDWGSBURG
Circonstances :Mort en déportation/Fusillé
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la gare de RILLY LA MONTAGNE
FMD I217 MAI 44
Recoupement monument au mort de Rilly La Montagne, mention « Martyr de la Résistance »
Monument aux morts de REIMS mention « A la mémoire de nos camarades tombés dans la lutte pour la liberté victimes de la barbarie nazie »
Reims 150 ans de chemin de fer de Michel Thibaut
Loco revue n°611
Texte Site Internet : http://atlantikwall.superforum.fr/les-ouvrages-et-bases-de-lancement-v1v2-et-v3-en-france-f34/tunnel-de-rilly-la-montagne-t6619.htm
La gare
Au fond le tunnel qui reliait la gare de Rilly et la gare de Germaine
« Inauguré le 4 juin 1854, le tunnel de Rilly-la-Montagne est toujours classé deuxième de
A commencer par l'éboulement, pendant sa construction, faisant dix morts et six blessés, ou encore lorsqu'il a fallu faire sauter l'entrée, en 1870 et encore en 1940 en raison de la guerre.
Mais celui qui fut le plus désastreux reste le bombardement du tunnel en juillet 1944. Les Allemands s'en servaient en effet comme usine de guerre. Dès le 29 mars 1944, le trafic entre les gares de Germaine et Rilly fut suspendu sans motif et il était interdit de pénétrer dans le tunnel. Les passagers devaient descendre du train et effectuer le trajet en camions gazogènes. Aucun doute possible : ce tunnel allait abriter un secret de guerre allemand….
….Le 29 mars 1944 la Reichsbahn donna brusquement et sans justification l'ordre de suspendre tout trafic entre les gares de Germaine et Rilly, le trajet entre ces deux villages s'effectuait maintenant en camion gazogène. Quelques jours plus tard, des ouvriers de l'organisation Todt arrivèrent. Il n'y avait plus aucun doute, le tunnel allait abriter un secret de guerre allemand. Ils firent d'abord fabriquer par le menuisier du village deux portes qui devaient fermer les entrées du tunnel mais les courants d'air étaient tels à l'intérieur du tunnel que leur pose se rendit impossible. Il fût donc construit un masque de brique avec une meurtrière à chaque entrée du tunnel. A partir de ce moment là il n'y avait plus moyen de savoir ce qui se passait à l'intérieur du tunnel.
Un cheminot du dépôt de Reims, M. GILLERY, résistant, s'attacha sous un wagon destiné au tunnel. Il regagna Reims du même moyen après avoir observé l'activité dans le tunnel. Son rapport fût transmis aux états-majors Alliés.
M. PIPIEN du réseau de résistance Darius se procura les plans d'accès au tunnel.
Le 17 juillet le tunnel fût bombardé à 10h05 par 58 appareils de la 8ème Air Force. Un second bombardement eu lieu le 31 juillet par 88 Lancasters et 6 Mosquitos de la RAF qui larguèrent 472 tonnes de bombes. Parmi les 88 Lancasters présents, 16 appartenaient au 617ème squadron et larguèrent des bombes Tall-Boy de 6 tonnes chacune.
Le village de Rilly fût également sévèrement touché. 102 maisons furent détruites et 156 endommagées. De nombreuses victimes furent malheureusement à déplorer.
Au moment de leur départ, les Allemands tentèrent de détruire l'ouvrage. C'est grâce au dévouement d'un entrepreneur de Rilly, M. DESENFANT, qui coupa le cordon d'allumage des mines que le tunnel est encore en activité aujourd'hui.
Par la suite on découvrit que les ouvriers Allemands avaient aménagé de tunnel en usine d'assemblage et de stockage de V1. Ce fût le Feldmulag n°1116 avec pour nom de code Richard. Quelques V1 se trouvaient encore sur les ateliers après le départ des occupants. De grands travaux de remise en état commencèrent : déblaiement de
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