GRESSIER Alexandre
GRESSIER Alexandre
Ouvrier au DÉPOT de LENS (62)
Date de naissance : 04 Aout 1900
Lieu de naissance : CONDETTE (62)
Date de décès : 24 Avril 1945
Lieu de décès : NEUENGAMME
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherches Rail &mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de LENS (62)
Photos : Des cheminots de Lens Avion Méricourt Dans la Résistance, de Robert VANSTEENKISTE. Brochure éditée en aout 1994.
Livre Mémorial de la FMD page 694 Tome 2
Livre Mémorial de Neuengamme (date de décès le 16 avril 1945)
Registre d'écrou du Camp de VOVES relevé par Etienne EGRET, Secrétaire du Comité du Souvenir du Camp de Voves ; Association Châteaubriant Voves Rouillé
Alexandre GRESSIER était cheminot au dépôt de Lens, il était marié et père d'un enfant. Avant l'occupation il était responsable du Syndicat C G T de Lens et avait été élu conseiller Municipal communiste à Sallaumines.
Il fut, dès 1940, l'un des tous premiers membres de l'Organisation Spéciale au dépôt de Lens.
Chargé de l'impression et de la diffusion de la presse clandestine et de la réorganisation du parti communiste clandestin.
Recherché par la police, il est obligé de prendre la clandestinité, et est révoqué de la SNCF le 13 aout 1941.
Moins d'un mois plus tard , il est arrêté par la police de Vichy et traduit devant les tribunaux , Il est condamné en application du décret loi du 26 septembre 1939, de la loi du 14 aout 1941 interdisant toute publication , diffusion de tracts clandestins et reconstitution d'association ou de groupe lié au parti communiste .
Incarcéré à la Prison de Doullens, puis successivement au camp d'Ecrouves et de Voves en Eure et Loir où il arrive le 22 novembre 1943. Il est enregistré sous le numéro 1758 et affecté à la baraque 23.
Le 09 Mai 1944 il est transféré à Compiègne avec la totalité des 407 détenus restant à Voves après l'évasion collective de 42 hommes,
De Compiègne, il est déporté par le convoi I 214 pour le camp de Neuengamme où il enregistré sous le numéro de matricule 31878, il est transféré au kommando FARGE (Bremen Farge) site de construction d'un immense abri sous marin dit Base Valentin. Il meurt d'épuisement le 24 avril 1945 quelques jours avant la libération du camp.
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