RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

HERBAUT Georges

HERBAUT Georges dit DIACQ

 

Employé SNCF

 

 

Date de naissance : 16 mars 1924

Lieu de naissance : ARRAS (62)

Date de décès : 29 mai 1944

Lieu de décès : La Tourette, BADAROUX (48) 

Circonstances : Torturé puis Exécuté d'une balle dans le dos

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

CD-Rom « La Résistance en Lozère », Collection AERI (2006) – Commentaire écrit par Equipe Lozère

Mémorial Gen Web, Monument commémoratif de La Parade (Lozère) – Relevé d'Armand SEBELIN

Mémorial Gen Web, Monument aux Morts d'Orchies (Nord) – Relevé de Jean-Pierre PLUQUE

 

 

Georges HERBAUT est né le 16 mars 1924 à Arras (Nord). Il est le fils de Gabrielle HERBAUT, née le 1er janvier 1888, mère de dix enfants. Il vit, avant-guerre, à Dorignies les Douai (Pas-de-Calais) où il est agent de police. Il est ensuite employé à la SNCF, durant trois mois de l'hiver 1944, "le temps de faire des sabotages".

Avec son frère Jean, ils quittent Dorignies les Douai le 28 avril 1944, pour la Résistance. La motivation de ce départ semble être le refus du STO. Les deux frères rejoignent l'Hérault, d'où ils écrivent à leur mère pour lui donner des nouvelles. Début mai 1944, ils sont dans la région d'Alès. C'est là qu'ils rencontrent Jean CAPEL dit "commandant Barot", le chef du maquis Bir Hakeim qui les invite à rejoindre ses troupes. Leur entrée dans le maquis se fait le 3 mai 1944 au plus tard.

Avec le maquis Bir Hakeim, "Diacq" s'installe au château de Fons, puis au Grand Hôtel du Fangas et enfin au village de La Parade sur le Causse Méjean. Son frère Jean dit "Willy" n'est pas de ce dernier déplacement. Parti pour une périlleuse mission, Jean HERBAUT ne participe pas au combat de La Parade.

Le
28 mai 1944, à La Parade, le maquis est attaqué par les troupes d'Occupation. Georges HERBAUT réussit à contenir l'avancée des contingents de la Légion arménienne jusqu'en début d'après-midi. A 16 heures, les derniers maquisards décident de se rendre. Georges HERBAUT et ses camarades de combat franchissent le portail du château Lapeyre et se dirigent vers La Parade en tenant les mains en l'air. Faits prisonniers et surveillés par des légionnaires arméniens, les maquisards sont emmenés à 17 heures dans les camions de la Légion à destination de Mende.

Ces hommes pensant être considérés, selon la promesse faite par l'officier allemand, comme des prisonniers de guerre, sont, le soir-même, livrés à la Gestapo.

Durant
toute la nuit, Georges HERBAUT endure les sévices et les tortures.

Le 29 mai 1944, au matin, il est emmené avec ses camarades dans le ravin de La Tourette, à proximité du village de Badaroux. Il y est lâchement abattu d'une balle dans le dos par les hommes de la Gestapo. Son corps descendu sur Badaroux, est inhumé le jour-même à côté du cimetière du village.

Son acte de décès dressé le 27 mai 1945 porte en marge la mention "Mort pour la France"

 

 

 

Corps de Georges HERBAUT,

photographié à La Tourette,

avant d'être redescendu sur Badaroux

(Don de Anna ROUSSSEAU)

Monument commémoratif des maquisards du maquis Bir-Hakeim,

La Parade (Lozère)

(Cliché Armand SEBELIN (Gen Web)




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