ISART Maurice
ISART Maurice
Cheminot FRESNOY LE GRAND (02)
Date de naissance : 20 septembre 1896
Lieu de naissance : LENS (62)
Date de décès : 22 avril 1944
Lieu de décès : Près de LAON « Blancs Monts »
Circonstances : Fusillé
Méthode de recherche Rail &Mémoire pour cette notice :
Renseignement Mairie de FRESNOY LE GRAND
De Fresnoy-le-grand
Maurice lsart naquit à Lens (62) le 20 septembre 1896.
Au cours de la guerre 14/18, il perdit le bras droit et obtint la croix de guerre et la médaille Militaire.
En 1940, aussitôt son retour d’exode, il commença à faire évader les prisonniers de guerre français qui travaillaient dans les fermes des alentours.
Son fils adoptif, Jacques Lalloz, alors âgé de 18 ans, se chargeait de leur faire franchir la ligne de démarcation de Tergnier (zone interdite) d'autres évadés étaient conduits jusque Paris par les soins de plusieurs cheminots.
En juillet 1943, lsart et son fils entrèrent tous deux dans un groupe de résistants composé en majeure partie de cheminots, qui exécuta de nombreux sabotages sur les voies ferrées des environs de Fresnoy-le-Grand et Croix-Fonsommes et participa, en outre à un parachutage d'armes à l'Etoile du Berger.
Maurice lsart fut arrêté chez lui .Ie 25 janvier 1944. Il fut enfermé à la prison de Saint- Quentin, jugé par un tribunal allemand dans cette même ville et, le 8 avril, conduit au terrain de la Sentinelle route de cambrai en compagnie d'autres camarades pour y être fusillé. Là, les allemands lui annoncèrent qu'il était gracié. Vaine promesse, puisqu'il fut ensuite mené à Laon, traduit devant un nouveau tribunal et finalement fusille le 22 avril près de Laon aux « Blancs Monts » et enterré au cimetière de Leuilly.
C'est la raison pour laquelle il ne figure pas sur la stèle de la Sentinelle de
Saint-quentin.
Sa femme, garde barrière à Fresnoy le Grand s'employa activement sitôt l'arrestation de son mari, à faire disparaître les armes dont elle connaissait la cachette en les remettant à des résistants.
Son fils Jacques Lalloz, fut lui aussi recherché par les policiers allemands et dut s'enfuir. - nous n'avons plus de trace de la famille.
Source : Danièle Béguin, maire adjoint de Fresnoy le grand ; courrier du 8 juin 2006
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