LE BIHAN Laurent
LE BIHAN Laurent
Cheminot ; Aiguilleur à CALAIS. (62)
Date de naissance : 10 mai 1890
Lieu de naissance : PLOUGASNOU(29)
Date de décès : 1948
Lieu de décès : ?
Circonstances : Mort des suites de Déportation
Méthode de recherche Rail& Mémoire pour cette notice :
Site Internet « Les amis du vieux Calais » http://lesamisduvieuxcalais.com/amisdu_vieux_calais/sitedico_l.htm
Livre Mémorial de la FMD page 1169 tome 1
Laurent LE BIHAN est breton, c’est la guerre de 14 18 qui l’a amené dans le Nord, où il est mobilisé dans la Marine.
Il s’y marie et y fait sa vie.
Embauché à la SNCF il devient Aiguilleur à Calais.
Résistant il est arrêté en 1943 pour Détention d’armes. Il est déporté pat le convoi I 140 parti du Nord pas de Calais vers
Il est successivement transféré dans les prisons de KASSEL puis de DR (Dieburg Rodgau, un camp disciplinaire situé au sud de Francfort-sur-le-Main.
Il est libéré et noté Rentré dans le livre mémorial de la FMD.
Il ne survivra pas longtemps à son retour. Usé par les mauvais traitements et privations, il apprend l’exécution de son fils de 22 ans, Jean ; résistant Gaulliste arrêté pour la même affaire que lui ; et décède en 1948 …
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« Mobilisé en 1914-18 à bord d’un dragueur de mines basé à Calais, il s’y marie. Aiguilleur de la S.N.C.F., il demeure rue Berthois. En 1940, il déménage rue du 29-Juillet.
Arrêté en même temps que son fils Jean*, il est condamné à cinq ans de prison et est détenu comme lui à Loos. Il offre en vain sa vie pour sauver celle de son fils, ce qui lui vaut néanmoins une réduction de peine. Déporté au camp de Ziggenheim (Cassel), il ne pèse plus que quarante sept kilos à son retour de captivité, et meurt moins de trois ans plus tard, sans avoir recouvré la santé. »
Son fils Jean Le BiHAN né en 1921 est fusillé à la citadelle d’Arras
Elève du pensionnat Saint-Pierre, il devient instituteur-remplaçant à Fréthun en 1939. Résistant gaulliste depuis la fin de 1940, il cache des armes chez lui, rue du Cheval Gris. Evitant l’arrestation de peu, il s’enfuit à Paris où la Gestapo le retrouve. Interné à Fresnes puis à Loos, où se trouve également son père*, il est fusillé à vingt deux ans, en même temps que l’abbé René Bonpain de Rosendaël. Un bout de rue porte son nom près de la route de Saint-Omer.
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