RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

MILLAU Philémon

MILLAU Philémon

 

Apprenti à SEVERAC le CHATEAU (12)

 

Date de naissance : 31 Janvier 1923

Lieu de naissance : Ste Afrique 12

Date de décès : 19 aout 1944

Lieu de décès : SEVERAC LE CHATEAU (12)

Circonstances : FFI  Tué au combat 

 

Méthode de recherches Rail et mémoire pour cette notice :

 

Revue notre métier de 20 décembre 1946

Site Internet des apprentis du chemin de fer G paramon http://gparam.free.fr/index2.html

Site Internet http://severac.planet-aveyron.com/actualite/severac-le-chateau/2574-samedi-28-et-dimanche-29-aout--66e-anniversaire-de-la-liberation.html

Site Internet sur la libération de MILLAU http://ddm12.free.fr/libeexpo.html

 SGA DMPA AC 21P94779

 

Philémon Millau fait partie du groupe de résistance du Maquis Arêtes- Saules de SEVERAC le CHATEAU, il est tué le 19 aout 1944  lors des combats du Bois Du Four  où deux maquisards sont tués et les pertes allemandes évaluées à une trentaine d'hommes.

Ce combat  anticipant la libération de la ville de MILLAU le 22 aout 1944

 

Une rue  Philémon Millau honore sa mémoire à Sévérac-le-Château

Quelle est l'orthographe exact  (? )

 

 

« Le 18 août, les troupes allemandes de Rodez, composées de blindés et de véhicules légers, mais aussi de troupes à pied, évacuent la ville en direction de Pont de Salars et de Millau. Le trajet s'étale sur  deux jours, en raison des embuscades organisées par l'état Major des FFI, et les maquis FTPF, au Bois des Tries, à St Léons, et au Bois du Four.

Vers 12 heures, au Bois des Tries, une trentaine du maquis Arêtes-Saules  à Coursac attaque la colonne partie le matin de Rodez. Avant 15 heures, une cinquantaine du maquis Coudols engage le combat avec une importante formation de l'occupant partie de Millau pour porter secours à la colonne bloquée au Bois des Tries. Le lendemain 19 août, vers 13 heures, un autre groupe du maquis Arêtes-Saules , s'oppose à plusieurs véhicules blindés venus de Millau pour ouvrir la voie aux troupes à pied venues de Rodez, cibles initiales de cette action. En représailles, tout au long du trajet, les exactions des nazis sont innombrables et d'une sauvagerie sans nom, contre les populations civiles. »

Pour lire le texte intégral  consulter :   http://ddm12.free.fr/libeexpo.html

 

 

 

Samedi et dimanche se dérouleront sur le territoire les cérémonies de commémoration du 66ème anniversaire de la Libération. L'occasion de revenir en mémoires et en témoignages sur le rôle joué par la Résistance et, notamment, le maquis Arête-Saules. Parce que ces stèles qui seront fleuries samedi et dimanche « témoignent de l'âpre combat des maquis. Une même volonté de liberté, mais aussi de paix, animait ces héros.

Elle mérite d'être maintenue » écrivait le préfet Callède. Sur le territoire sévéragais, une stèle et un monument témoignent de l'action héroïque d'hommes qui ont donné leur vie pour défendre cette Liberté. Celle de Maurice Bourdon à « La Muraillasse » et celui érigé à la mémoire du Commandant Dinomais et des morts du maquis Arête-Saules tués en combat, sur la RN9, à Sévérac le Château.

À la Muraillasse, sur la côte d'Engayresque, la plaque rappelle les circonstances de ce fameux combat du 31 juillet 1944 (52 tués, 24 prisonniers) et le nom du sergent chef Maurice Bourdon, premier tué du maquis « Libération ». « Le docteur Testor, chef du maquis « Libération (qui allait devenir) Arête-Saules, décida d'attaquer l'un des convois de camions acheminant à l'Intendance allemande de Millau vivres et matériel arrivés en gare de Sévérac.

Une embuscade est alors montée à la Muraillasse et le convoi sera pris entre deux feux, à l'est et à l'ouest. Toutefois, un sifflement de balles révèlera un second convoi de protection. Maurice Bourdon était mortellement touché. La seconde victime du maquis « Libération », le 1er août 1944, fut le Commandant Dinomais, dit « Arête », le chef même de la mission interalliée, cantonnée à la ferme de Gandaliès, commune de Lavernhe, sur la pente nord du Pic du Pal, dont l'objectif consistait à connaître les besoins des maquis et y répondre, répartir armes et matériels parachutés, coordonner leur action.

C'est dans l'exécution d'un échange de prisonniers conclu entre les chefs FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) et le colonel allemand, que le manque de personnalité de l'intermédiaire fera tomber, sous les balles du poste de Cantaranne, le Commandant Dinomais et son chauffeur Roland Saules ».

Au fil des jours, d'autres noms (Clareto, Millau, Aldebert, Azaubert, Gazagnes, Cabanette, Duhourquet, Lourdou, Jassin, Argol, Douzou) viendront noircir la longue liste des tués. Des noms que l'on pourra associer au magnifique symbole de fraternité marqué au cimetière de Sévérac par le caveau édifié pour recevoir les restes du Commandant René Dinomais et des autres camarades de combat du maquis « Arête-Saules ».

Pour lire le texte intégral  consulter :   http://severac.planet-aveyron.com/actualite/severac-le-chateau/2574-samedi-28-et-dimanche-29-aout--66e-anniversaire-de-la-liberation.html



09/12/2010
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