RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

QUINTON Marcel

QUINTON Marcel

 

MECANICIEN à LIMOGES 87

 

 

Date de naissance : 13 Novembre 1892

Lieu de naissance : TOURS 37

Date de décès : 24 Mai 1945

Lieu de décès :SCHWERIN

Circonstances : Déporté

Enregistré sous le matricule 31872

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

Relevé gare de Limoges

DBMOF Maitron

FMD T II P 724 I214

 

Les Inconnus de la Résistance: - Page 82

 

Floriane Benoit, Charles Silvestre

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QUINTON Marcel, Jean, Léon.

Né le 13 novembre 1892 à Tours (Indre-et-Loire), mort en déportation le

24 mai 1945 au camp de Schwerin-Lankow ; cheminot ajusteur

mécanicien ; militant communiste ; résistant.

Ajusteur mécanicien, Marcel Quinton, cheminot au PO, était en 1922 secrétaire de la

section communiste de Joué-lès-Tours et faisait partie de la commission exécutive de

la Fédération du Parti communiste d’Indre-et-Loire. Il fut candidat aux élections

législatives de 1924 sur la liste du BOP (7 898 voix sur 99 304 inscrits) et aux élections

cantonales de 1925 dans le canton de Tours-nord. En juin 1925, il fut arrêté pour son

action contre la guerre du Maroc.

Ses activités militantes lui valurent d’être renvoyé du PO, des maisons Dubois, Lebrun

et Laffon, de l’usine des boîtes à fromage de Tours, d’être boycotté par la compagnie

Rimailho et par tout le patronat du département. Il devint alors cantonnier à Saint-

Pierre-des-Corps mais eut des démêlés avec le maire communiste, Robess-Pierre

Hénault, car il refusait de travailler plus de 8 heures par jour. Il fut donc à nouveau

licencié puis réintégré après intervention de la direction du Parti communiste.

Marcel Quinton fut exclu du PC en avril 1934 en même temps qu’Henri Gohard*. L’un et

l’autre s’étaient rendus coupables « d’usurpation de fonctions ». Quinton avait revêtu un

uniforme de gendarme tandis que Gohard s’était présenté comme « procureur de la

République » pour obtenir les aveux d’une propriétaire de la ville de Monnaie qui aurait

versé des « pots de vin » à Arnault, adjoint au maire de Tours et militant socialiste. Il

collabora ensuite au Réveil, journal socialiste.

Pendant l’Occupation, Marcel Quinton rejoignit la Résistance et participa à la

constitution des premiers groupes armés et à l’organisation de sabotage. Entré dans

les FTPF, il fut arrêté dans le dépôt de Limoges à la suite d’un sabotage ferroviaire,

interné au camp de Compiègne du 5 mars 1943 au 20 mai 1944, puis déporté à

Hambourg, Neuengamme.

SOURCES : Le Réveil d’Indre-et-Loire, 1922. — L’Avant-garde, 1922-1928. — Le

Réveil, 1933. — Rens. du Secrétariat d’État chargé des anciens combattants et

victimes de guerre.

Paul Delanoue

 

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Transport parti de Compiegne le 21 Mai 1944

Marcel Quinton est décédé à l hopital de Schwering avant son rapatriement

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Floriane Benoit, Charles Silvestre - 1984 - Extraits

Marcel Quinton, cheminot à Limoges, communiste depuis 1920, a été arrêté en 1943, puis déporté. Sa dernière lettre date du 11 mai 1945, où il dit que son camp vient d'être libéré par les Alliés.



27/06/2013
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