SOUQUE-LAFORGUE Léo
SOUQUE-LAFORGUE Léo Robert
Chaudronnier aux Ateliers du chemin de fer de Paris-Ouest
Date de naissance : 13 aout 1913
Lieu de naissance : BEGLES (33)
Date de décès : Avant mi mars 1943
Lieu de décès : AUSCHWITZ
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Site internet MEMOIRE VIVE
Sources :
- Informations collectées par José Martin (frère d’Angel Martin)
pour Roger Arnoult (FNDIRP), 1973.- 1939-1945, La Résistance à Vitry,
Ville de Vitry-sur-Seine, 1992, page 19.
-- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du
éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 390 et 420.
Né le
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 33, avenue Maginot à Vitry-sur-Seine* ( 94).
Il est chaudronnier aux Ateliers du chemin de fer de Paris-Ouest (P.O., puis SNCF).
Communiste, il est trésorier de cellule.
Dans la clandestinité, il est membre d’un groupe de trois.
Juste avant d’être arrêté, il participe à la mise hors d’usage (pendant huit semaines)
de la grue de dépannage
sur rail du P.O. ; action qui atteint particulièrement les forces d’occupation
Le
ou dans le cadre de l’Aktion Theoderich*. À une date restant à préciser, il est interné au camp allemand
de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d’un millier d’otages désignés comme
communistes et une cinquantaine d’otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée
en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l’armée allemande
(en application
d’un ordre de Hitler).
Le
Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées,
à 9 h 30.
Le voyage dure deux jours. N’étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement
de la soif.
Le
le numéro 46111, selon les listes reconstituées (sa photo d’immatriculation n’a pas été retrouvée).
On ignore la date exacte de sa mort à Auschwitz ; avant la mi-mars 1943***.
(aucun des treize “45000” de Vitry n’est revenu)
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Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine,
qui inclut Paris et de nombreuses villes de la “petite couronne”, dont la “ceinture rouge” des municipalités dirigées par des maires communistes (transfert administratif effectif en janvier 1968).
** L’ “Aktion Theoderich” :
L’attaque de l’Union soviétique, le
Dès mai 1941, une directive du Haut-commandement de la Wehrmacht pour la “conduite des troupes »
sur le front de l’Est défini le bolchevisme comme « l’ennemi mortel de la nation national-socialiste
allemande. C’est contre cette idéologie destructrice et contre ses adeptes que l’Allemagne engage
la guerre. Ce combat exige des mesures énergiques et imptoyables contre les agitateurs bolcheviks,
les francs-tireurs, les saboteurs et les Juifs, et l’élimination allemande de toute résistance active
ou passive. »
Hitler est résolu à écraser par la terreur - à l’Ouest comme à l’Est - toute opposition qui viendrait
entraver son effort de guerre.
Le jour même de l’attaque contre l’Union soviétique, des mesures préventives sont prises
dans les pays occupés contre les militants communistes - perquisitions à leur domicile et arrestations
- et des ordres sont donnés pour punir avec la plus extrême sévérité toute manifestation d’hostilité à la puissance occupante.
En France, dans la zone occupée, au cours d’une opération désignée sous le nom de code
d’Aktion Theoderich, plus de mille communistes sont arrêtés par les forces allemandes
et la police française. D’abord placés dans des lieux d’incarcération contrôlés par le régime
de Vichy, ils sont envoyés, à partir du 27 juin 1941, au camp allemand de Royallieu à Compiègne
créé à cette occasion pour la détention des « ennemis actifs du Reich » sous l’administration
de la Wehrmacht.
Au total, 1300 hommes y seront internés à la suite de cette action.
Fin août, 200 d’entre eux font déjà partie de ceux qui seront déportés dans le convoi du
*** Dans les années qui ont suivi la guerre, pris entre l’impossibilité d’obtenir des dates précises
de décès pour des déportés et la nécessité d’établir les documents nécessaires aux familles,
les services français d’état civil ou des Anciens combattants et victimes de guerre (pensions)
ont souvent fixé des dates fictives, sur la base du témoignage généralement approximatif des rescapés.
Ainsi a été établie la date du
Mémoire
Vive
(dernière mise à jour, le
Cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les
archives et témoignages connus à ce jour. Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu
s’y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez (en indiquant vos sources).
En hommage à Roger Arnould (1914-1994), Résistant, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la
FNDIRP qui a initié les recherches sur le convoi du
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