SPAETER Jean
SPAETER JEAN
Brigadier de manœuvre à BENING (57)
Date de naissance : 5 mai 1899
Lieu de naissance : Altviller (Lorraine annexée)
Date de décès : 5 avril 1945
Lieu de décès : Bergen-Belsen (Allemagne)
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Notre Métier N° 82 de novembre 1946
Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l’Atelier, 2003
Né le 5 mai 1899 à Altviller (Lorraine annexée), mort le 5 avril 1945 au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne) ; employé de la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine à la gare de Béning (Moselle) ; délégué du personnel ; militant du syndicat CGT des cheminots ; résistant.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Jean Spaeter, fils d’un chauffagiste, fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important du département de la Moselle, alors annexée à l’Allemagne. Ce groupe affilié au mouvement de résistance communiste Front national avait été mis sur pied, au cours de l’été 1941, par l’instituteur messin
Jean Burger, aidé par les cheminots Charles Hoeffel et Georges Wodli. L’activité clandestine de Jean Spaeter lui valut d’être arrêté, en même temps que son épouse Louise, par la Gestapo en mars 1944. Il fut ensuite déporté au camp de concentration de Bergen-Belsen (Allemagne) où il mourut au début du mois d’avril 1945. Jean Spaeter effectuait notamment avec Lucien Tutenuit et Bernard Winterstein des sabotages sur la ligne Faulquemont-Béning qu’empruntaient notamment les trains à destination de l’Allemagne.
Marié, Jean Spaeter n’eut pas d’enfant.
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