SURIER Henri
SURIER Henri
Cheminot au Dépôt de MIGENNES (89)
Date de naissance : 7 avril 1904
Lieu de naissance : CHATEL-CENSOIR (89)
Date de décès : 11 mai 1944
Lieu de décès : AUXERRE (89)
Circonstances : Mort sous la torture
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Merci à Guy Surier neveu d Henri Surier ( ajout du 6 août 2012)
Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l'Atelier, 2003
Porté sur la plaque commémorative du pignon Paris de la gare de Laroche-Migennes,
Porté sur la plaque commémorative du 1er arrondissement EX située sur le palier du 1er étage de l'escalier A en gare de Paris-Lyon
SURIER Henri.
Né le 7 avril 1904 à Châtel-Censoir (Yonne), mort le 11 mai 1944 à Auxerre (Yonne) ; cheminot ; résistant.
Début 1942, Henri Surier reconstitua au dépôt de Migennes (Yonne) une organisation syndicale CGT-Vie ouvrière. À l'arrivée de Louis Riglet, il intégra son réseau de sabotage. Arrêté, il mourut le 11 mai 1944 sans avoir parlé, malgré la torture. Le chef de la Sicherheitspolizei d'Auxerre déclara qu'il était mort « à la suite d'une embolie provenant d'une émotion ».
Henri Surier s'était marié avec Maria Besse puis, veuf, s'était remarié avec Josette Rifler. Déclaré « mort pour la France », la municipalité de Migennes donna son nom à une rue de la ville en 1946.
SOURCES : Notes de Pierre Vincent. — Jugement déclaratif de décès.
Pierre Vincent
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