WIDERHOLD Charles
WIDERHOLD Charles
Serrurier aux Ateliers de MONTIGNY les METZ (57)
Date de naissance : 24 février 1896
Lieu de naissance : Gundershoffen (Bas-Rhin annexé)
Date de décès : 18 mars 1945
Lieu de décès : DACHAU
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l’Atelier, 2003
Notre Métier N° 82 de novembre 1946
Livre Mémorial FMD III p 883
II.23. Transport parti de Metz le 3 mai 1944 à destination du KL Natzweiler
Né le 24 février 1896 à Gundershoffen (Bas-Rhin annexé), mort le 18 mars 1945 au camp de concentration de Dachau (Allemagne) ; serrurier aux Ateliers de Montigny-lès-Metz (Moselle) de la Société des chemins de fer D’Alsace-Lorraine ; syndicaliste CGT ; militant communiste ; président de La société de musique ouvrière « La Prolétarienne » ; résistant.
Fils d’un chauffeur de locomotives, Charles Wiederhold, serrurier aux ateliers de Montigny-lès-Metz de la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine, faisait partie de ces nombreux Alsaciens qui vinrent s’installer et travailler en Moselle après la Première Guerre mondiale suite au manque de main-d’oeuvre notamment lié à l’expulsion des ouvriers allemands. Il militait au syndicat CGT des cheminots et présidait aux destinées de la société de musique ouvrière « La Prolétarienne ». Il militait aussi au PC.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Charles Wiederhold fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important du département de la Moselle, alors annexée à l’Allemagne. Ce groupe affilié au mouvement de résistance communiste Front national avait été mis sur pied, au cours de l’été 1941, par l’instituteur messin Jean Burger, aidé par les cheminots Charles Hoeffel et Georges Wodli. L’activité clandestine de Charles Wiederhold lui valut d’être arrêté par la Gestapo le 13 décembre 1943 aux ateliers des chemins de fer de Montigny-lès-Metz et d’être emprisonné au SS Sonderlager du Fort de Queuleu dans la banlieue messine. Déporté au début du mois de mai 1944 au camp de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin annexé) puis transféré au camp de Dachau (Allemagne), il y mourut le 18 mars 1945.
Il obtint à titre posthume le titre de déporté résistant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée en gare de Metz.
Il s’était marié le 25 février 1921 à Montigny-lès-Metz avec Caroline Piffer, née Fischbach, qui était veuve.
Pierre Schill
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