RAIL et MEMOIRE

WOLF Emile

Emile Wolf fin année 1930

Photo syndicat CGT AL

AUXILIAIRE à METZ SABLON (57)

Date de naissance : 2 février 1902

Lieu de naissance : MANOM (Lorraine annexée)

Date de décès       : 13 janvier 1945

Lieu de décès       : Buchenwald

Circonstances       : Mort en Déportation

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

Notre Métier   N° 82 de novembre 1946

Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l’Atelier, 2003

Né le 2 février 1902 à Manom (Lorraine annexée), mort le 13 janvier 1945 au camp de concentration de Buchenwald (Allemagne) ; employé de la Société des chemins de fer d’Alsace-Lorraine à la gare de Metz-Sablon (Moselle) ; résistant.

Émile Wolf travaillait à la gare de triage de Metz-Sablon (Moselle). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il fit partie du groupe de résistance « Mario », le plus important du département de la Moselle, alors annexée à l’Allemagne. Ce groupe affilié au mouvement de résistance communiste Front national avait été mis sur pied, au cours de l’été 1941, par l’instituteur messin Jean Burger, aidé par les cheminots Charles Hoeffel et Georges Wodli. L’activité clandestine d’Émile Wolf lui valut d’être arrêté par la Gestapo le 4 août 1944 au quartier du Sablon à Metz et d’être emprisonné au SS Sonderlager du Fort de Queuleu dans la banlieue messine. Déporté au camp de Natzweiler-Struthof (Bas-Rhin annexé) à la mi-août 1944, il fut déporté au camp de Buchenwald, où il mourut le 13 janvier 1945.

Il obtint à titre posthume le titre de déporté résistant. Son nom figure sur la plaque commémorative apposée en gare de Metz et sur la plaque du monument aux morts de Montigny-lès-Metz rendant hommage aux « tués au maquis et en camp de concentration en Allemagne ».

Marié le 21 janvier 1925 avec Marguerite Him, il fut père de deux enfants.