RAIL et MEMOIRE

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ZIMBERLIN René

 

 

ZIMBERLIN René

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 Cheminot, ouvrier au dépôt de DIJON (21) 

 

 

Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé de la plaque SNCF de Dijon (21)

Site internet MEMORIAL GENWEB

Site internet La Résistance chaumontaise décapitée
http://www.dijonville-chaumont.fr/1944/persecutions-1944/index.html

Site en ligne : CAH SNCF Le Mans, cote CXXV.2 118LM109/1

 

 

Date de naissance : 15 avril 1911

Lieu de naissance : TROYES (10)

Date de décès : 18 mars 1944

Lieu de décès : CHAUMONT (52)

Circonstances : Fusillé

 

 

 

René ZIMBERLIN était ouvrier au dépôt de DIJON, il était marié, le couple n’avait pas d’enfant et résidait au 46 rue d’AUXONNE à Dijon. 

René ZIMBERLIN était résistant FTPF, il fut arrêté le  20 janvier 1944   ; « Soupçonné d'avoir participé aux actes de sabotage commis à Chaumont ».

Jugé le 08 mars 1944 par le Tribunal de Chaumont, il fut condamné à mort et exécuté le 18 mars 1944 à Chamarandes,  avec trois de ses camarades cheminots résistants.

Voir les notices de  Louis Parrot , Charles Noirot et Jean Tamen, ses compagnons de résistance arrêtés  avec lui et fusillé le même jour

 

 

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« Les débuts de la Résistance à Chaumont sont, faute de documentation, peu connus. La constitution des groupes de résistance semble intervenir pour le premier d’entre-eux à la fin de l’année 1942.

Ce groupe FTP (Francs Tireurs et Partisans), appelé "Corse" se forme autour de Louis Frossard et de cheminots résistants. Le second groupe lié à l'O.C.M. (Organisation Civile et Militaire) se constitue au printemps 1943 autour de Georges Debernardi, directeur de l’usine à gaz. L’activité principale des résistants consiste dans un premier temps à venir en aide aux réfractaires S.T.O. (Service du Travail Obligatoire). A L’été 1943, les tentatives de sabotages se font plus nombreuses contre les lignes de chemin de fer, le matériel ferroviaire, les installations électriques. Les Allemands ne tardent pas à réagir et à l’automne 1943, suite à l’arrestation d’un agent de liaison, 64 résistants sont arrêtés.

 Les actions reprennent peu à peu (sabotages, parachutages) mais en janvier 1944, les deux groupes chaumontais sont démantelés.

 En quelques jours, l’occupant arrête 20 patriotes. Louis Frossard et Lucien Febvay se suicident dans leur cellule. Le procès des autres membres du groupe a lieu le 8 mars devant le "Tribunal de la Fledkommandantur" de Chaumont. 2 des accusés sont acquittés (René Garnier et Raymond Mattera déporté en août). 4 autres sont déportés (Louis Bois, Louis Proville, Charles Wagner, Maurice Méthé). César Vanetti met fin à ses jours en prison. Les 11 autres résistants chaumontais sont condamnés à mort et fusillés le 18 mars 1944 à l’aube : Roland Garnier (20 ans), Luc Garnier (18 ans), Marcel Lallemand (30 ans), Raymond Rougeaux (25 ans), Louis Parrot (29 ans), Charles Noirot (27 ans), Georges Debernardi, (52 ans), André Jacquinod (30 ans), Roger Sollier (31 ans), Jean Tamen, René Zimberlin (32 ans).

 

Une stèle située à proximité du Gymnase Charles De Gaulle rappelle aujourd’hui le sacrifice de ces patriotes chaumontais.

 

http://www.dijonville-chaumont.fr/1944/persecutions-1944/index.html



11/10/2013
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