ADNET Paul
ADNET Paul (Jean-Baptiste André)
GARDIEN au dépot de Besançon (25)
Date de naissance : 26 octobre 1901
Lieu de naissance : NEVERS (58)
Date de décès : décédé en 1945
Lieu de décès : Bergen-Belsen (Allemagne).
Circonstances : mort après déportation
Enregistré sous le matricule 38508 à NEUENGAMME
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Notre Métier n° 42 novembre 1946 (nom du magasine La Vie du Rail d'aujourd'hui)
Livre Mémorial FMD
28 janvier 1988 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE page 01385
Gardien à Besançon Région Sud Est.
Arrêté le 28 avril 1944, transféré à Compiègne
Déporté le 4 juin 1944 de Compiègne à Neuengamme Matricule 38508.arrivée le 07 juin 1944
Transféré à Bergen-Belsen noté « libéré » 19 avril 1945 mais décédé ce jour
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Note contradictoire dans le journal Notre Métier => Disparu, non rentré en novembre 1946.
Sources « journal « notre métier » de novembre 1946.
Page 788 : TRANSPORT I 223 du tome 2 du livre mémorial de la FMD
ADNET Paul
Né le 26 octobre 1901 à Nevers (Nièvre) – Disparu avant son rapatriement en avril 1945 à Bergen-Belsen (Allemagne).
Marié, père d’un enfant, Paul (Jean-Baptiste, André) Adnet est pendant l’Occupation gardien au dépôt de Besançon (Doubs). En 1941, il rejoint les rangs du Front national. Il participe à plusieurs distributions de tracts au sein du groupe Guy-Môcquet. Selon des rapports établis après la guerre par la préfecture du Doubs, grâce à son poste à la SNCF il aurait aidé des prisonniers de guerre évadés à passer en zone sud et peut-être participé à des sabotages ferroviaires. C’est cette action clandestine qui provoque sans doute son arrestation, le 28 avril 1944, par la police allemande, à son domicile. Interné à Besançon, il est rapidement transféré au Frontstalag 122 de Compiègne-Royallieu le 1er juin. À peine quatre jours plus tard, il est déporté au camp de Neuengamme où il arrive alors que le débarquement de Normandie vient d’avoir lieu. Évacué en 1945 à Bergen-Belsen, il y est libéré le 15 avril 1945, avant de disparaître du fait de son état de faiblesse dans le vaste mouroir qu’était devenu ce camp.
La mention « Mort pour la France » a été apposée sur son acte de décès. Le titre de Déporté résistant lui a été accordé en septembre 1955. La SNCF a inscrit son nom sur l’imposant monument aux morts de la gare de Besançon.
Véronique Desormeaux, Thomas Fontaine
Sources : SNCF CXXX.7.2 118 LM 120/9 ; SHD DAVCC, 21 P 416846 ; RM ; CGC ; FMD.
Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF
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