RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

ALBOR François

ALBOR François

 

Cantonnier à Saint Jory (31)

 

Date de naissance : 9 avril 1911

Lieu de naissance : Bayonne (64)

Date de décès :  17 août 1944

Lieu de décès : SAINT JEAN DE THURAC (47)

Circonstances : Mort au combat

 

 

 

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé plaque de gare

Le Maitron => Cheminots et Militants, un siècle de syndicalisme ferroviaire, sous la direction de Marie-Louise GOERGEN, Collection Jean MAITRON (Dictionnaire biographique du mouvement ouvrier français, Les Editions de l'Atelier, 2003

 

 

 

 

Militant communiste

Il fut tué pendant les combats de la libération à St Jean De Thurac (Lot et Garonne)

Une rue François ALBOR à  LABOUHEYRE 40210

 

 

« Au début des années 1930, une autre vague de licenciement, cette fois-ci économique, touche les militants syndicalistes de la C.G.T.U.. Lors de la dépression de 1933-1934, le chômage touche en effet prioritairement les unitaires : François Albor est, à cette occasion, renvoyé de l'usine. Néanmoins, le chômage est également vecteur de la mobilisation ouvrière : le 4 février 1932, une manifestation de 200 chômeurs locaux se déroule à Tarnos et Boucau au cri de " Du travail ! Du pain ! ". D'autre part, l'échec de la grève n'empêche pas le soutien aux militants communistes lors des élections municipales de 1935 à Tarnos et Boucau. Malgré l'échec du conflit syndical de 1930, la population ouvrière locale soutient politiquement les équipes municipales communistes. » http://www.histoiresocialedeslandes.org/p3_essor_04.asp

 

 

« Ouvrier aux Forges de l'Adour et membre du " syndicat des ouvriers métallurgistes de Boucau " (C.G.T.U.), François Albor fut renvoyé lors de la dépression de 1933-1934 ; il alla travailler alors dans les Landes sur un chantier de bois et entra à la Compagnie des chemins de fer du Midi. Il épousa la fille de Léon Besse.

Il adhéra au P.C.F. en 1935 et fut candidat aux élections pour le conseil général dans le canton de Sabres (Landes) en 1937 ; il recueillit 77 voix.

Cantonnier à la S.N.C.F., il participa dans ce cadre, pendant l'Occupation, aux mouvements de résistance. Arrêté le 17 juin 1941, il fut interné à la maison central d'Eysses à Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne). Délivré par le maquis (groupe Dollet) dans la nuit du 19 au 20 juillet 1944, il s'engagea immédiatement dans ce groupe et prit part aux combats de la libération d'Agen au cours desquels il fut mortellement blessé et achevé par les miliciens.

Il s'était remarié le 14 novembre 1939 à Labouheyre (Landes).

SOURCES : Arch. Dép. Landes, 3 M 505 à 512. -- L'Etincelle.-- Secrétariat d'État des Anciens combattants et victimes de guerre.

Notice de M. J.-Cl. Paul-Dejean, extraite du Dictionnaire Biographique du Mouvement Ouvrier « 

matricule 2299. libéré par le maquis le 20 juillet 1944       

source mémorial Eysses liens site Eysses http://bteysses.free.fr/

 

 

 

 (Note complémentaire à vérifier) évacuation vers Dachau le 30 mai 1944 avant d'être libéré par la maquis ?

 

 

 



02/05/2008
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