RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

ANJUBAULT Eugène

ANJUBAULT Eugène (Henri)

 

Serrurier à la SNCF

 

Date de naissance : 25 juin  1910

Lieu de naissance : PARIS 18ème  (75)

Date de décès :  6 septembre 1941

Lieu de décès  : Mont Valérien

Circonstances : Fusillé

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 

Relevé plaque de gare

Revue Notre Métier (Vie du Rail actuelle) N° 82 de Novembre 1946

Que faisait la police? par Laurent Chabrun L'Express du 19/08/1999

Le sang des communistes les bataillons de la jeunesse automne 1941

 

 

ANJUBAULT   des ateliers SNCF de la folie, domicilié à Levallois Perret dénoncé et fusillé « rapport du commissaire de Courbevoie .

"ORSET a pu , avec mon consentement , et avec l'autorisation des autorités supérieures de la SNCF, s'engager comme manœuvre bénévole aux ateliers de la folie. Grâce à ce stratagème, il a pu surveiller de jour et de nuit, les ouvriers de la SNCF et surprendre des conciliabules et des remises de paquets de tracts . Ses surveillances  se sont étendues jusqu'à Villemomble et la seine et oise. Commencées au milieu du mois d' août , ces activités d'un caractère particulier ont pris fin le 16 Octobre. Les arrestations et  perquisitions  ont commencé le  17 octobre, toujours avec l'assistance du gardien ORSET et , grâce à la préparation approfondie dont il à été l'auteur, les diverses opérations ont parfaitement réussies »

Cela veut dire neuf cheminots déférés devant la cour spéciale  le 7 août 1942 ;  l'un fusillé trois autres déportés après avoir été remis aux allemands »

 

Jean Marc BERLIERE et Franck LIAIGRE

Le sang des communistes les bataillons de la jeunesse automne 1941

 

Que faisait la police?

par Laurent Chabrun L'Express du 19/08/1999

Le gardien de la paix stagiaire André O., par exemple, affecté au commissariat de Clichy au printemps 1941 et détaché en civil en juillet pour la répression des menées antinationales, a poussé le zèle, en accord avec son commissaire, jusqu'à infiltrer les milieux ouvriers, et dénoncé neuf cheminots (dont plusieurs seront fusillés) de l'atelier SNCF de Levallois où il s'était fait embaucher. Cet anticommuniste forcené, promu inspecteur spécial et versé à la BS 1 des RG, promu commissaire de la Sûreté nationale par Darnand en juillet 1944, échappera à trois attentats de la Résistance. Plusieurs fois blessé et décoré, il est proposé pour la Légion d'honneur par Rottée, le directeur des Renseignements généraux, qui écrit à son propos qu'il est «le type parfait du fonctionnaire de police cité maintes fois en exemple et qui mérite la récompense de son esprit de sacrifice». Révoqué en 1946 par la commission d'épuration de la PP à laquelle celle de la Sûreté nationale a adressé le dossier, André O. a disparu; peut-être s'est-il engagé dans l'armée du général Leclerc? Son dossier en tout cas sera classé par la justice puis par le préfet de police en 1948. Il avait exercé ses «talents» au sein des BS de la Préfecture de police de Paris. Ces brigades spéciales de sinistre mémoire ont été d'une grande «efficacité», qui justifie leur réputation et le châtiment de leurs membres. Mais les archives de l'épuration démontrent que ces groupes spécialisés dans la chasse aux terroristes ont, au total, moins arrêté de juifs ou de résistants que les services de police traditionnels.

 

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La bibliothèque SNCF de Levallois Perret porte le nom d'Eugène ANJUBAULT

 

Bibliothèque Eugène Anjubault (Levallois)

2, place du 8 mai 1945

92594 LEVALLOIS-PERRET

Tél SNCF : 31 42 96

détail de la Cloche du Mont Valérien où figure le nom de Eugène ANJUBAULT

photo Rail & Mémoire



06/05/2008
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