ARRETCHE Jean
ARRETCHE Pierre
SHD DAVCC, 21 P 419189
Homme d'équipe à Bayonne
Date de naissance : 6 juillet 1892
Lieu de naissance :LECUMBERRY (64)
Date de décès : 31 mai 1944
Lieu de décès : BERGEN BELSEN
Circonstances : Mort en déportation
Si vous avez des infos concernant cette notice
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Journal « notre métier » de Novembre 1946
Livre Mémorial FMD
Archives SNCF 118 LM 108
Jean ARRETCHE est arrêté le 19 Juillet 1943.
Jean ARRETCHE est interné FORT DU HÂ à BORDEAUX le 30 Octobre 1943
Transféré le 8 Avril 1944 pour Bergen-Belsen
Source : journal « notre métier » de Novembre 1946
ARRETCHE Pierre
Né le 16 juillet 1892 à Lécumberry (Basses-Pyrénées) – Mort en déportation le 31 mai 1944 à Bergen-Belsen (Allemagne).
Pendant l’Occupation, Pierre Arretche (qui se fait appeler « Jean », son second prénom) est homme d’équipe à la SNCF. Il était entré à la Compagnie du Midi en septembre 1919. Le 27 janvier 1920, il avait épousé Gracieuse, garde-barrière au passage à niveau 5 à Villefranque, avec laquelle il eut cinq enfants. Trois de ses fils s’engageront dans l’armée : un dans les rangs de la division Leclerc, deux autres dans l’armée du général de Lattre. Le quatrième trouvera la mort au moment de la Libération, tué par les Allemands.
Patriote, Pierre Arretche refuse la présence de l’occupant. À partir de mai 1943, il choisit d’aider au passage de la frontière espagnole et de venir en aide aux prisonniers de guerre évadés des camps d’Allemagne et aux volontaires désirant rejoindre les FFL. Probablement dénoncé, il est arrêté le 18 juillet 1943, à son domicile, au chalet no5 à Villefranque, par la police allemande. Sa femme, également appréhendée, sera vite libérée le 24 juillet. Lui est interné à la maison d’arrêt de Bayonne, puis le 9 août au fort du Hâ à Bordeaux. Un mois plus tard, il est transféré au Frontstalag 122 de Compiègne-Royallieu où il est enregistré sous le matricule 18220. Il est déporté vers Buchenwald le 28 octobre 1943 où il est immatriculé sous le numéro 30841. Après la quarantaine, il est transféré au Tunnel de Dora où, très vite, du fait des conditions terribles, il est considéré comme « inapte au travail ». Aussi le 27 mars 1944 fait-il partie d’un convoi de 1 000 malades envoyé au camp de Bergen-Belsen, où il meurt le 31 mai 1944. Sa femme, qui lui avait envoyé un colis, apprend son décès par la Croix-Rouge.
Il est titulaire de la Croix de guerre 1939-1945 avec étoile de vermeil et la mention « Mort pour la France » a été apposée sur son acte de décès en novembre 1947. Il reçoit le titre de Déporté résistant en août 1955. Son nom est gravé sur la plaque commémorative de la gare de Bayonne.
Stéphane Simonnet, Hervé Barthélémy
Sources : SNCF, CXXV.2 118 LM 108/1 ; SNCF, 1998/021/LIVRE/350/72 ; SNCF, 1999/004/MIDI/2/137 ; SHD DAVCC, 21 P 419189 ; RM ; CGC ; Notre Métier, no 82.
Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL PERRIN / SNCF
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