BILLOQUET Emile
BILLOQUET Emile
Serrurier Ajusteur à OISSEL (76)
Date de naissance : 13 novembre 1908
Lieu de naissance : OISSEL (76)
Date de décès : 15 septembre 1942
Lieu de décès : AUSCHWITZ
Circonstances : Mort en déportation
Enregistré à AUSCHWITZ sous le matricule 46218
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Livre Mémorial FMD Tome I page 408
Livres des Mort d'Auschwitz, Musée d'Auschwitz-Birkenau, 1995.
Site http://www.ville-oissel.fr/pages/histoire_rues.htm
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 5 rue de l'Église, à Oissel. Il est serrurier-ajusteur.
Adhérent des "Amis de l'URSS", il est considéré comme communiste par la police française et par le SD* (fiche d'otages).
À une date restant à préciser, il est interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), Frontstalag 122 - Polizeihaftlager.
Il est déporté dans le convoi I 42 de 1125 otages "communistes" et 50 otages juifs qui part de la gare de Compiègne le 6 juillet 1942, le convoi dit des « 45000 » en représailles d'actions armées de la Résistance.
Le 8 juillet 1942, il est enregistré à Auschwitz sous le numéro 46218 (aucune photo de détenu de ce convoi n'a été retrouvée après le matricule 46172).
Il meurt à Auschwitz le 15 septembre 1942, selon les registres du camp.
* Seine-Maritime : département dénommé "Seine-Inférieure" jusqu'en janvier 1955.
** SD : Sichereitsdienst, service de renseignement de la SS, travaillant avec la Gestapo (police de sécurité).
Il est déclaré "Mort pour la France" (18/7/1947).
Une rue d'Oissel porte son nom.
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Dès l'occupation nazie, des groupes de résistants s'organisent à Oissel et à Saint-Etienne-du-Rouvray, comme dans beaucoup de communes de France. La répression est sévère. Elle touche en premier les militants communistes. Les arrestations sont nombreuses. Elles ne tarderont pas à toucher le groupe de résistants qui luttait pour la liberté. Ainsi Emile Billoquet, Maurice Revert, Gérard Marti, cheminots, Henri Pinot, Charles Drouet, Gustave Lecomte, ouvriers aux établissements Commentry, Maurice Leverger, Gustave Fouache, Victor Malo, M. Vadelorge comme René Serian, comme Mme Lebourg qui faisait partie des "amis de France-URSS" et qui fut internée à Drancy. Presque tous seront dénoncés, arrêtés et déportés.
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Pour la plupart de ces condamnés à mort, c'est avec la complicité de la police française qu'ils furent arrêtés par la Gestapo, le commissaire Madelaine et l'inspecteur Alie se montrant des fonctionnaires de police particulièrement zélés. Rappelons, par exemple, les deux cents arrestations à Rouen et dans son agglomération dans la nuit du 21 au 22 octobre 1941 de près de 200 militants syndicaux et politiques, principalement liés au PC : pour beaucoup ce fut la déportation lors du convoi dit des " 45 000 " du 6 juillet 1942.
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