BIRER Raymond
BIRER Raymond
Auxiliaire à ROMILLY sur SEINE (10)
Date de naissance : 23 janvier 1913
Lieu de naissance : ROMILLY sur SEINE (10)
Date de décès : 07 septembre 1943
Lieu de décès : BRESLAU
Circonstances : Décapité
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Livre Mémorial FMD Tome I page 679
Revue « Notre Métier » n° 82 nov 1946
« la déportation de répression dans l'AUBE » par REMI DAUPHINOT et SEBASTIEN TOUFFU (1)
(1) Raymond (Georges Emile) BIRER est Auxiliaire à Romilly sur Seine aux
Arrêté le 21 avril 1942, Troyes Fresnes
Déporté le 11 Mars 1943 par le convoi I 84, il arrive à Hinzert le 13 mars où il est enregistré sous le matricule 6367, transféré sur Wolfenbuttel, Schweidnitz.
Vu pour la dernière fois devant le tribunal allemand de Breslau, il fut ensuite exécuté.
Classé « NN » Nacht und Nebel voir ci-dessous
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« Le 29 mai 1942, les premiers NN arrivent à Hinzert. Après une détention préventive à la prison de Wittlich, ils sont jugés par le Sondergericht (tribunal spécial) de Cologne. Le bombardement de la ville en juillet 1943 déplace la procédure vers Breslau (Wroclaw) en Haute-Silésie. Les prisons de Brieg et de Wolhau, en particulier, prennent le relais de celle de ittlich et Hinzert décroît. »
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=&idPage=2441
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Nacht und Nebel : « NN » destinés à disparaître sans laisser de trace «Le décret NN doit être appliqué aux cas : d'attentats à la vie et coups portés aux personnes ; d'espionnage ; de sabotages ; de menées communistes ; de fomentation de troubles ; d'avantages procurés à l'ennemi par aide portée au passage des frontières ; de tentative de gagner les forces armées ennemies ; enfin en cas de détention illégale d'armes.» |
En juin 1941, la guerre prend un virage décisif avec le déclenchement du plan Barbarossa contre l'URSS, qui oblige à alléger partiellement les troupes d'occupation à l'ouest et focalise tous les efforts de l'appareil de guerre nazi. Ce combat, décisif, et le plus idéologique d'Hitler, ne peut être conduit que si ailleurs, dans les zones occupées depuis 1940, règne la sécurité. |
Arrêté dans leurs pays, les résistants sont emmenés en Allemagne, où ils doivent être jugés de la manière la plus sévère par les tribunaux spéciaux (sondergericht) ou par les tribunaux du peuple (volksgerichtshof). Dés leur arrestation, ils entrent dans « la nuit et le brouillard » et personne ne doit plus avoir, dés lors, connaissance de leur sort. Ils doivent disparaître sans laisser de trace. «Le Führer est d'avis que les peines de privation de liberté et même les peines de réclusion à vie sont, pour de tels actes, regardées comme des signes de faiblesse. Un effet de frayeur efficace et durable ne peut être obtenu que par la peine de mort ou par des mesures propres à maintenir les proches et la population dans l'incertitude sur le sort des coupables. Le transfert en Allemagne permet donc d'atteindre ce but». (actes de Nuremberg, PS 669, volume 6, p. 245). |
Source : Robert Steegmann est professeur agrégé d'histoire. Il vient de terminer une thèse de référence sur le camp de Natzweiler et ses Kommandos. Revue "Les Chemins de la Mémoire n° 131 septembre 2003 pour Mindef/SGA/DMPA
http://www.cheminsdememoire.gouv.fr/page/affichepage.php?idLang=&idPage=2459
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