DEBORDE Samuel
DEBORDE Samuel , Eugène Henri
Cheminot, Aiguilleur de 2eme classe à Juvisy (91)
Date de naissance : 06 Juillet 1903
Lieu de naissance : Saint pierre du Chemin (85)
Date de décès : 11 Aout 1942
Lieu de décès : MONT VALERIEN
Circonstances : Fusillé
Méthode de recherches Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque SNCF de PARIS gare de LYON
Revue Notre Métier N°26 du 31 Aout 1945
Centre archives Historiques de la SNCF, ( en ligne) Le Mans ; cote 118LM 110/2 et 118 lm 113/20
Le Maitron DBMOMS en ligne > http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/ Note de Daniel Grason , reproduite ci dessous
Mémoire de recherche en histoire ; Université Evry-Val d’ Essonne de Benjamin Pereira,
dont sont issus les documents présentés
A lire En ligne sur le lien suivant : > ISSUU - La gare de Juvisy dans la seconde guerre mondiale ...
http://issuu.com/dandylan/docs/la_gare_de_juvisy_dans_la_seconde_g
Site Internet Mémoire des hommes.
Site Internet « Carnets de voyage à Athis-Mons » http://dandylan.over-blog.com/archive-06-2005.html
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DEBORDE Samuel, Eugène, Henri
Né le 6 juillet 1903 à Saint-Pierre-du-Chemin (Vendée), fusillé comme otage le 11 août 1942 au Mont-Valérien (commune de Suresnes) ; cheminot ; résistant du réseau Résistance fer.
Fils de Eugène, cultivateur et de Octavie, née Gobin, cultivatrice, Samuel Deborde se maria à Pioussay (Deux-Sèvres) le 26 octobre 1925 avec Prudence Bourcier. Le couple eut un enfant, et habitait 16 rue de Villars à Athis-Mons (Seine-et-Oise, Essonne). Aiguilleur, il travaillait à la SNCF depuis le 25 mai 1926, sympathisant communiste de 1936 à l’attaque de la Finlande par l’Union soviétique le 30 novembre 1939.
Samuel Deborde était agent rémunéré du réseau Résistance fer. En mars 1942 un responsable communiste de Juvisy le contactait, le présentait à Jean Hemmen, Gabriel Jaillard un collègue de travail participa lui aussi à des réunions.
Une action fut organisée, saboter la voie ferrée entre Ablon et Juvisy à l’heure où devait passer un train de permissionnaires allemands, Samuel Deborde épaula Gabriel Jaillard lors des préparatifs. Le 23 avril 1942 l’engin était déposé , mais il n’explosa pas. Le matériel utilisé fut dissimulé au lieudit Pont-des-Soupirs sur la ligne Juvisy-Villeneuve
Le 23 juillet 1942 il était arrêté par des inspecteurs de la BS2, il fut interrogé, livré aux Allemands le jour même, incarcéré à la prison de la Santé. Sa femme, sans ressource écrivit au préfet de Seine-et-Oise pour obtenir le bénéfice d’une allocation journalière accordée aux internés.
Il était passé par les armes le 11 août 1942 au Mont-Valérien en représailles aux attentats commis contre des membres de l’armée allemandes. Son corps fut incinéré au Père Lachaise et ses cendres inhumés dans l’urne n° 61 au cimetière de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis).
Après la Libération, devant la commission d’épuration de la police, un inspecteur de la BS2 prétendit que ces arrestations résultaient de la découverte chez Charles Schmidt d’une liste de noms, or aucune liste ne fut saisie. Une dénonciation par un employé de la SNCF serait selon un rapport de la Cour de Justice du 30 juin 1945 à l’origine des arrestations de Gabriel Jaillard et Samuel Deborde.
Son nom fut gravé sur le monument aux morts d’Athis-Mons.
SOURCES : Arch. PPo., KB 18, RG77W 403. – Arch. DAVCC Caen, otage B VIII dossier 3 (notes de Th. Pouty). - Serge Klarsfeld, Le livre des otages, ÉFR, 1979. - Site Internet Mémoire des Hommes. - Site Internet CDJC cote VII-7. - État civil, Saint-Pierre-du-Chemin.
Daniel Grason
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Une Rue « Samuel DEBORDE » honore sa mémoire à ATHIS MONS où il résidait. (Avec deux orthographes retenues)
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