RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

AMIEL Marius

AMIEL Marius

 

Cheminot à Paris ( ?) (75)

 

Date de naissance : 11 février 1913

Lieu de naissance : TUCHAN   (11)

Date de décès :  31 décembre 1942

Lieu de décès  : AUSCHWITZ

Circonstances : Mort en déportation

Enregistré sous le matricule 45170 à AUSCHWITZ

(voir convoi des 45000..........cliquez)

 

 

 

 

 

 

Méthode  de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :

 


Revue Notre Métier (Vie du Rail actuelle) N° 82 de Novembre 1946

Livre Mémorial FMD

Mémoire orale de Fernand DEVEAUX (survivant des 45000)

 

 

 

Marius AMIEL  Né à Tuchan (Aude) le 11 janvier 1913, Marié, père d'un enfant

Employé SNCF, résidant à Paris

Arrêté sur ordre de la Préfecture de Police de Paris en date du 25 mars 1942

Arrivé à Voves (Eure & Loir) le 16 avril 1942 (n°62)

Transféré à Compiègne-Royallieu le 10 mai 1942

Intégré au convoi du 6 juillet 1942

Immatriculé et tatoué sous le n°45170

Mort à Auschwitz le 31 décembre 1942

 

Il fait partie des 103 cheminots du convoi  du  6 juillet 1942,

 

un convoi de 1175 hommes quitte Compiègne-Royallieu  à destination d'Auschwitz Birkenau.

Arrêtés par la police française et déjà internés en France, livrés à la Gestapo, déportés,  les résistants, patriotes et otages de ce train sont destinés  à disparaître dans la Nuit et le Brouillard.

 

En 1945, il ne reste que 119 survivants.

 

Parmi ces hommes,

93 ont séjourné au camp de Voves en Eure et Loir.

6 d'entre eux ont survécu.

 

NOTE COMPLEMENTAIRE

http://www.memoire-vive.ibretagne.net/

Il naît le 11 janvier 1913 à Tuchan (Aude - 11).
Au moment de son arrestation, il est domicilié au 5 (ou 58), rue de Clisson à Paris 13e (75).
Marié et père d'un enfant, il travaille comme cheminot à la SNCF (manœuvre ?).
Le 21 juillet 1941, il est arrêté à Paris pour distribution de tracts et propagande, dans la même affaire que Maurice Daudin, cheminot à la gare d'Austerlitz. Probablement jugé et condamné, il est écroué à la Maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne - 94) et à la Maison centrale de Poissy (Yvelines - 78).
Le 25 mars 1942, le préfet de police de Paris signe l'arrêté ordonnant son internement administratif. Pendant un temps, il est détenu au dépôt de la préfecture (sous-sol de la Conciergerie, île de la Cité). Le 16 avril, il fait partie d'un groupe d'internés transférés au "centre de séjour surveillé" (CCS) de Voves (Eure-et-Loir - 28), où il est enregistré sous le matricule n° 62.
Le 10 mai 1942, il fait partie d'un groupe d'internés remis aux "autorités d'occupation" à la demande de celles-ci et transférés au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager).
Entre fin avril et fin juin 1942, il est sélectionné avec plus d'un millier d'otages désignés comme communistes et une cinquantaine d'otages désignés comme juifs dont la déportation a été décidée en représailles des actions armées de la résistance communiste contre l'armée allemande (en application d'un ordre de Hitler).
Le 6 juillet 1942 à l'aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours. N'étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Marius Amiel est enregistré au camp souche d'Auschwitz (Auschwitz-I) sous le numéro 45170 (sa photo d'immatriculation a été retrouvée).
On ignore la date exacte de son décès à Auschwitz ; avant mars 1943.
Il est homologué comme "Déporté politique".
La mention "Mort en déportation" est apposée sur son acte de décès (J.O. du 28-05-1987).

Sources :
- Claudine Cardon-Hamet, Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005, pages 372 et 393.
- Claudine Cardon-Hamet, notice pour l'exposition de Mémoire Vive sur les "45000" et "31000" de Paris (2002), citant : Archives du monde combattant, fichier central, Caen.
- Archives de la préfecture de police de Paris, classeur inventaire BS1.
- Comité du souvenir du camp de Voves, liste établie à partir des registres du camp conservés aux
Archives départementales d'Eure-et-Loir.

 

source photo => http://www.memoire-vive.ibretagne.net/



04/05/2008
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