BABANINI Roger
BABANINI Roger André
Homme d’équipe manutention à LYON VAISE (69)
Date de naissance : 30 janvier 1922
Lieu de naissance : Lyon (69) 1e arrt
Date de décès 29 septembre 1944
Lieu de décès : RONCHAMP (70, Haute Saöne)
Circonstances : tué aux combats de la libération
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice
Relevé de la plaque SNCF De LYON VAISE (69)
Site Internet mémorial GenWeb
Site internet SGA DMPA, Cote du dossier AC-21P-11417
Site en ligne ; CAH SNCF Le Mans , cote CXIII.1 118LM064/2
Site internet WIKIPEDIA ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Ronchamp
Site internet ; Le combat de la Chapelle de Ronchamp ; Source Jean LAHERRÈRE,
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Roger BABANINI était cheminot , il était Homme d'équipe manutention service mouvement à Lyon-Vaise, Rhône. Il fut requis pour le STO et devait être affecté à « GA München Hbg » avec un départ prévu le 11 juin 1943 .
Il ne parti jamais et s’enrôla dans la résistance…
Son nom figure sur le monument des anciens du Maquis de Beaubery et du Bataillon du Charollais en Saône à la Loire,. Il s’ engage ensuite dans la 1ere armée Française De Lattre * , bataillon du charollais, premiere division blindée * et est tué lors des combats de Ronchamp (71) par un éclat d’obus .
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* / La 1re armée française est le nom donné aux unités militaires placées sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et assignées à la libération du territoire français.
C'est la composante principale de l'Armée française de la Libération.
* VOIR AUSSI / 1re division blindée /De la Méditerranée aux Vosges, 15 août au 13 novembre
SOURCE WIKIPEDIA 1944http://fr.wikipedia.org/wiki/1%C3%A8re_DB#De_la_M.C3.A9diterran.C3.A9e_aux_Vosges.2C_15_ao.C3.BBt_au_13_novembre_1944
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Le combat de la Chapelle de Ronchamp
Source Jean LAHERRÈRE, http://www.laherrere.fr/combat%20ronchamp.htm
29, 30 septembre, 1er octobre 1944
Le 29 septembre 1944,
Ce piton boisé aménagé en point d’appui par l’ennemi constituait pour celui-ci un observatoire remarquable. Dominant de plus de
Le Capitaine donne l’ordre à la section de mortiers du S/Lieutenant Fournier de se porter en bordure du Rhien en surveillance sur les bois situés au Nord de la cote 476.L’exécution de ce mouvement se fait au milieu de très grosses difficultés, terrain détrempé, farci de mines, où les voitures semi-chenillées s’embourbent sous un violent tir ennemi qui commence à réagir vigoureusement et semble vouloir reprendre la cote 476.
Quelques temps après, la section de mitrailleuses du Lieutenant Desvaux reçoit à son tour l’ordre de se porter au sud du village de Mourrière afin d’interdire à l’ennemi les lisières des bois, au nord, venant à
La section d’obusiers de
A ce moment, l’ennemi prononce une contre-attaque contre
Pendant ce temps, la section de mitrailleuses du Lieutenant Desvaux, poussant hardiment de l’avant, va occuper « à la barbe » de l’ennemi une position de tir située en lisière du village de Mourrière qui lui permettra de déceler tous ses mouvements et de lui infliger de lourdes pertes.
L’adversaire attache du prix à la possession de
13 heures : nouvelle contre-attaque, même insuccès de l’ennemi.
Le calme semble régner pendant quelque temps. Les différents éléments de
Une menace plane dans l’air, on sent que l’ennemi prépare quelque chose pour la tombée du jour. Son artillerie se montre plus active, elle cherche les positions de batteries de la section de mitrailleuses et de la section de mortiers, qui lui ont infligé le matin de lourdes pertes. Des tirs de fusants sont exécutés sur
Brusquement, à 17 heures, la bagarre recommence. L’ennemi reprend ses contre-attaques, appuyé par un tir massif de fusants et de minen sur
La section du S/Lieutenant Fournier continue ses tirs malgré un bombardement intense. Le sergent-chef Laherrère, chef de pièce de mortier, est blessé, le zouave Bellal, chargeur, est tué pendant l’accomplissement de sa mission.
19 heures : l’ennemi renonce à son action et se retire dans les bois de
L’alerte fut chaude et la 2e Cie compte de nombreux tués et blessés, mais
A la nuit tombante, le Capitaine décide d’envoyer en renfort à la 2e Cie, amoindrie par ses nombreuses pertes, le groupe de mitrailleuses du Sergent Chef Deschamps. Ce dernier exécute son mouvement et arrive à la nuit tombante au sommet de la cote 476.
La consommation en munition a été considérable : plus de 20.000 cartouches de mitrailleuse, 1.000 obus de mortier, 400 obus de 75 ont été tirés. La nuit, le calme relatif du secteur est mis à profit pour compléter l’approvisionnement en munitions.
Le 30 septembre, aux premières lueurs de l’aube, le chef de groupe de mitrailleuses, le sergent Boucher, reste à Mourrière avec son chef de section, signale de nombreux mouvements ennemis dans les bois situés au nord de la cote 476. Au même moment, par interrogatoire de civils et de quatre prisonniers, on apprend qu’un détachement fort de 300 hommes environ, accompagné de 3 canons automoteurs est concentré dans les bois.
L’alerte est donnée et, peu de temps après, un tir d’artillerie ennemie très dense s’abat sur tout le secteur.
Le barrage général se déclenche, les mitrailleuses deviennent rouges, les mortiers sont brûlants.
9 heures : l’ennemi décroche et se replie sur ses positions de départ. Cependant l’alerte fut très sérieuse. A deux reprises, il était arrivé à encercler complètement
Les quelques heures de calme sont utilisées à toujours améliorer la position, à évacuer nos nombreux blessés, et à compléter notre approvisionnement en munitions. L’Allemand a été très éprouvé lui aussi. De nombreux cadavres sont visibles à la jumelle sur le terrain.
Brusquement, vers 12h30, l’ennemi reprend son attaque, se camouflant au maximum dans les bois. Son artillerie est plus nombreuse. Les éclatements de gros calibres sont visibles sur
Mitrailleurs, servants de mortiers, servants d’obusiers, rivalisent d’ardeur. Il faut coûte que coûte que le camarade voltigeur soit appuyé. Il faut que
La nuit arrive, troublée seulement par des tirs d’artillerie sur la position, mais l’ennemi a définitivement renoncé à ses contre attaques.
Durant toute cette action, plus de 3.000 obus de mortier, 1.800 d’obusier de 75 et 40.000 cartouches de mitrailleuse ont été tirés.
Après les bombardements, les habitants de Ronchamp attachés à leur chapelle dédiée à
http://www.laherrere.fr/combat%20ronchamp.htm
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