DESPLANQUES Emile
DESPLANQUES Emile
Monteur-électricien à CONFLANS (78)
Date de naissance : 13 janvier 1914
Lieu de naissance : LILLE, (59)
Date de décès : 19 septembre 1942
Lieu de décès : AUSCHWITZ
Circonstances : Mort en Déportation
Enregistré à Auschwitz sous le matricule 45467
Méthode de recherche rail &mémoire pour cette notice :
Relevé de la Plaque de la Gare de Lyon ; Paris 12eme
Journal « notre métier » n° 82 du 29 novembre 1946
Site Internet en sommeil « mémoire vive »
NB son nom ne figure pas sur la plaque de la Gare de Conflans Ste Honorine
« DESPLANQUES Emile
Monteur électricien, Conflans, région Sud-Est
Arrêté 28-4-42. Royallieu, Compiègne,
Déporté 6-7-42. Dirigé sur Auschwitz » In Notre Métier »
PLAQUE GARE DE LYON
source http://politique-auschwitz.blogspot.fr/
Émile DESPLANQUES
45467
Né le 13 janvier 1914 à Lille (Nord - 59).
Domicilié 74 rue Paul-Vaillant-Couturier à Gennevilliers* (Hauts-de-Seine - 92), il est marié et a un enfant. Il est monteur-électricien à la SNCF (Conflans ?).
Il adhère aux Jeunesses communiste en 1934, puis au Parti communiste et à la CGT.
Après l'interdiction du Parti communiste, il milite dans la clandestinité.
Le 1er mars 1941, des policiers français l'arrêtent à Puteaux* (92), le conduisent au commissariat et le brutalisent pour lui faire dénoncer ses camarades. Emprisonné un temps à la Santé, il est mis en liberté surveillée le 22 avril 1941.
La SNCF le révoque. Il poursuit son action clandestine.
Le 28 avril 1942, la police allemande l'arrête à Gennevilliers, lors d'une grande rafle organisée dans la région parisienne contre les militants communistes après l'attentat contre un membre de la Wehrmacht à la station de métro Molitor. Il est rapidement interné au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), Frontstalag 122 - Polizeihaftlager.
Il est déporté dans le convoi de 1125 otages "communistes" et 50 otages juifs qui part de la gare de Compiègne le 6 juillet 1942, en représailles d'actions armées de
Le 8 juillet 1942, il est enregistré à Auschwitz, peut-être sous le numéro 45467, selon les listes reconstituées (sa photo d'immatriculation n'a pas été retrouvée).
Il meurt à Auschwitz le 19 septembre 1942, alors qu'a lieu une grande sélection des "inaptes au travail" à l'intérieur du camp au cours de laquelle 146 des "
Déclaré "Mort pour la France", il est homologué comme "Déporté politique".
Sources :
- Archives municipales de Gennevilliers (liste des déportés, nom des rues, biographie).
- Archives des Anciens combattants et victimes de guerre (fichier national).
- Livres des Morts d'Auschwitz, Musée d'état d'Auschwitz-Birkenau, 1995.
-----------------------
* Jusqu'en juillet 1964, cette commune fait partie du département de la Seine, qui inclut Paris et de nombreuses villes de la "petite couronne", dont la "ceinture rouge" des municipalités communistes.
** Les chambres à gaz du centre de mise à mort situé à Birkenau fonctionnent principalement pour l'extermination des Juifs dans le cadre de
Rédigée à partir des recherches de Roger Arnould, rescapé de Buchenwald, documentaliste de la FNDIRP, et de Claudine Cardon-Hamet, historienne de la déportation de répression, cette notice biographique doit être considérée comme un document provisoire fondé sur les archives et témoignages connus à ce jour.
Vous êtes invité à corriger les erreurs qui auraient pu s'y glisser et/ou à la compléter avec les informations dont vous disposez.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 211 autres membres