PAUPIER Armand
PAUPIER Armand
Photo Coll Paupier/Monnet pour R&M
Manœuvre au dépôt de Lyon-La Mouche (69)
Et gare de SAINT PRIEST (69)
Date de naissance : 17 Mars 1910
Lieu de naissance :POUILLY SOUS CHARLIEU
Date de décès : 24 juin 1944
Lieu de décès : Fort de la Duchère, Lyon (69)
Circonstances : Fusillé
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de Saint Priest (69)
Note archives ANCAC (orthographié PEAUPIER)
Site Internet Mémorial GENWEB
Christian BRUN ; Correspondant R&M région Lyon
Contact famille ; sa petite fille Michèle, avec tous nos remerciement pour son aide .
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Résistant, Armée Secrète (Groupe Franc), chef de groupe, né en 191O, cheminot-manœuvre au dépôt de Lyon-La Mouche, arrêté le 31/01/1944, Fusillé au Fort de la Duchère.
Groupement Fer de Vénissieux ;
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ajout du lundi 15 juin 2014
Merci à sa petite fille Michèle ainsi qu'à sa Mère, la fille d'Armand Paupier pour leur aide
Armand PAUPIER est né le 17 mars 1910 à POUILLY SOUS CHARLIEU , Loire . il est le fils de Antoine et de Anna PINET
Marié à Georgette Louise Elsa MODIN ; le couple avait 5 enfants , Antoine né le 17 janvier 31 à Saint Germain Laval, Loire ; Marie, 8 mai 1934 ; Marcelle, 7 mai 1936 ; Ginette, 20 février 1938 à Lyon 7 et Danièle, 19 avril 1944 à Saint Priest ; la famille résidait au 33 cours Suchet à Lyon .
Il était cheminot, manœuvre à la SNCF au magasin du dépôt de Lyon Mouche de Saint Priest .
Armand Paupier entre dans la résistance organisée et armée en novembre 1942 au Groupe France du mouvement LIBERATION NORD, groupe Daniel , Lieutenant ROLLAND et Colonel RAVANEL
il participe à des sabotages de voies ferrées et de matériel roulant de la SNCF
Se sachant recherché par la police de Vichy, il quitte son emploi sans autorisation en novembre 1943 et devient clandestin, passe permanent, sous le nom de LEGROS ; Il est nommé chef d'un groupe de résistant.
Il participe alors à de très nombreuses opérations contre l'ennemi,
Sabotage de transformateurs et de pylônes de transport de haute tension, de poste de communications, récupération d'armes et vol de matériel ennemi,
Il est chargé de louer une maison, à l'extérieur de la ville pour servir de planque à ses camarades de résistance, recherchés, malades ou blessés.
Le 31 Janvier 1944, alors qu' il se rend à cette fin , chez le docteur Collin, 31 quai Saint Vincent à Lyon , il tombe dans un guet appends où il est attendu par la brigade antiterroriste MASSON, Armand PAUPIER tente de s'enfuir en bousculant les miliciens, mais il est gravement blessé par balle ; il est conduit à l'hôpital de l'antiquaille et incarcéré à l'infirmerie de la prison Saint Paul.
Il est condamné à mort, en présence de l'intendant de police CUSSONAC, par la cour martiale d'exception qui a siégé à Lyon de février à août 1944.
Le 24 juin 1944 il est fusillé par les GMR au Fort de la Duchère à Lyon .
Homologué agent P2 Chargé de Mission de troisieme Classe ; Sous /Lieutenant à titre posthume
Mort Pour La France en date du 11 MAI 1946
Citation Posthume à l'ordre de la division et à l'ordre du corps d'armée le 29 OCT 1951
armand PAUPIER (alias le gros)
Voir aussi Notice BESSON Georges
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Livre : CHEMINOTS VICTIMES DE LA RÉPRESSION 1940-1945 MÉMORIAL . page 1135 ; Avril 2017 ; PERRIN / SNCF
PAUPIER Armand
Né le 17 mars 1910 à Pouilly-sous-Charlieu (Loire) – Condamné à mort et fusillé le 24 juin 1944 à Lyon (Rhône).
Armand Paupier est embauché au PLM le 23 novembre 1936. Pendant l’Occupation allemande, il est manoeuvre au magasin de produits inflammables de Saint-Priest (Rhône). De son union avec Georgette Nodin naissent six enfants, entre 1931 et 1944.
En novembre 1942, Armand Paupier entre dans la Résistance organisée, au sein du mouvement
Libération-Sud, sans doute par rattachement à ce mouvement du groupe qu’il avait formé à Saint-Priest en 1941. En octobre, il rejoint le groupe franc dépendant du 5e bureau de l’Armée secrète avant de se réfugier dans la clandestinité le mois suivant. Armand Paupier, alias « Le Gros », prend part à plusieurs coups de main, à partir de juillet 1943 : incendie de citernes d’essence à Saint-Priest, sabotage de transformateurs, de pylônes à haute tension, de postes de communications, récupération de denrées provenant du marché noir saisies par les autorités françaises, réception d’armes parachutées aux environs de Givors. En outre, on le charge de louer une maison pour servir de « planque ». Ses camarades attestent sa présence à Lyon, le 21 octobre 1943, lors de l’attaque du convoi cellulaire qui permet de délivrer quatorze résistants, dont Raymond Aubrac, puis, le 11 novembre, son rôle dans l’équipe assurant la protection du défilé des maquisards à Oyonnax (Ain).
Mais le 31 janvier 1944, lors d’un rendez-vous 31, quai Saint-Vincent, à Lyon, Armand Paupier tombe dans un guet-apens tendu par la police française ; des coups de feu sont échangés, des policiers sont blessés ; lui-même est atteint à la poitrine. Mis en état d’arrestation, il est conduit à l’hôpital de l’Antiquaille et ensuite à l’infirmerie de la prison Saint-Paul. Inculpé de tentative d’homicide volontaire, de complicité et de détention illégale d’armes, Armand Paupier comparaît devant une cour martiale, juridiction d’exception voulue par la Milice dont le chef, Joseph Darnand, est dorénavant à la tête des forces du maintien de l’ordre. Le cheminot est condamné à la peine capitale. Cette justice arbitraire prévoit une exécution le jour même, sans appel ni grâce ; mais l’état de santé d’Armand Paupier repousse l’application de la sentence au 24 juin 1944, dans les fossés du fort de la Duchère, à Lyon. Des témoins racontent que, courageux, il aurait demandé à marcher seul pour aller devant le peloton commandé par un officier des GMR et qu’il aurait lui-même ordonné : « En joue ». Avant cela, il avait pu regarder une dernière fois la photo de sa femme et de ses enfants.
Le titre d’Interné résistant lui a été attribué. Son nom est inscrit au monument aux morts des ateliers d’Oullins, sur la plaque de la gare de Saint-Priest, repris en gare de Lyon-Perrache et figure aussi sur le mémorial du fort de Balmont à la Duchère.
Hervé Barthélémy, Robert Goujon
Sources : SNCF, CXXV.3 118 LM 109/2 ; SNCF, CXXX.8 118 LM 120/13 ; SNCF, 266 LM 003/7 ;
SNCF, 2001/001/ATDIV/613/52 ; SNCF, 2002/037/PLM/92/30 ; SHD DAVCC, 21 P 523416 ;
AD Rhône, fonds Juvanon, 90 J 78 ; IHS CGT Cheminots Lyon ;
RM (documentation de Michelle Monnet sa petite-fille) ; CGC ;
C. Pennetier, J.-P. Besse, T. Pouty et D. Leneveu (dir.), Les Fusillés, 2015.
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