LEDUCQ Lucien
LEDUCQ Lucien Louis Ludovic
Ouvrier de l'atelier des voitures et wagons à la gare du TRÉPORT (80)
Date de naissance : 07 mars 1899
Lieu de naissance : BEAUCHAMP (80770)
Date de décès : 18 sept 1942
Lieu de décès : AUSCHWITZ.
Circonstances : Mort en Déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de MERS Les BAINS (80) *
Art « le Courrier Picard », 6-08-1974
Livre « Mers les Bains l'insoumise » de Jeanne Vanderschooten et Roland Jouault pages 58/59/60/61et 62.
ISBN 2-86743-557-9 Editions BERTOUT
Site Internet : Mémoire Vive http://dev.memoirevive.org/spip.php?article73
Triangles rouges à Auschwitz, Le convoi politique du 6 juillet 1942, éditions Autrement, collection mémoires, Paris 2005.de Claudine Cardon Hamet et son site Internet
http://politique-auschwitz.blogspot.com/2011/07/leducq-lucien-louis-ludovic.html
Lucien Leducq était Ouvrier de l'atelier des voitures et wagons à la gare du Tréport (80) il était marié et père de trois jeunes enfants, Bernard, Henri et Raymonde .Il résidait à mers les bains dans la Somme.
Membre du bureau de l'Union locale CGT du Tréport, il est dénoncé comme militant communiste et arrêté avec trois autres camarades cheminots, par des policiers français et allemands le 23 octobre 1941.
« Au total, vingt-quatre personnes de l'arrondissement d'Abbeville sont conduites à la Kommandantur d'Abbeville où elles sont interrogées. Le 24 octobre, 38 personnes domiciliées dans la Somme sont emmenées au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Oise - 60), administré et gardé par la Wehrmacht (Frontstalag 122 - Polizeihaftlager). Lucien Leducq y est enregistré sous le matricule 1948.
Le 26 décembre 1941, le préfet de la Somme répond à François de Brinon, Délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés, sur les conditions dans lesquelles des habitants du département ont été arrêtés en octobre et internés à Compiègne. Il dresse une liste de treize « personnes qui, en raison des renseignements défavorables recueillis au cours de l'enquête (ex-militants communistes), n'ont pas fait l'objet d'une demande de libération » à la Feldkommandantur 580 d'Amiens ; Lucien Leducq est du nombre…
…Le 6 juillet 1942 à l'aube, les détenus sont conduits sous escorte allemande à la gare de Compiègne et entassés dans des wagons de marchandises. Le train part une fois les portes verrouillées, à 9 h 30. Le voyage dure deux jours. N'étant pas ravitaillés en eau, les déportés souffrent principalement de la soif.
Le 8 juillet 1942, Lucien Leducq est enregistré au camp souche d'Auschwitz (Auschwitz-I), peut-être sous le numéro 45759, selon les listes reconstituées (la photo du détenu portant ce matricule n'a pas été retrouvée).
Il meurt à Auschwitz le 18 septembre 1942, alors qu'a lieu une grande sélection des "inaptes au travail" à l'intérieur du camp au cours de laquelle 146 des "45000" sont inscrits sur le registre des décès en deux jours (probablement gazés). »
Après la Libération , le conseil municipal décidera d'honorer 16 combattants de la Résistance Mersoise morts pour la Liberté ; l'ancienne rue d'EU deviendra la rue Lucien LEDUCQ et honorera sa mémoire…
* NB : sur la plaque de la gare de Mers Les Bains ; une erreur d'orthographe dans son nom : LEDUC à la place de LEDUCQ .
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