LELAURAIN Gaston
LELAURAIN Gaston, Jean, Baptiste
Mécanicien de route à REIMS (51)
Date de naissance : 14 mars 1896
Lieu de naissance : BLANZY (08)
Date de décès : XX XX 1945
Lieu de décès : En Allemagne
Circonstances : Mort en Déportation lors des marches d'évacuation
Méthode de recherche Rail &Mémoire pour cette notice :
Relevé de la plaque de la gare de REIMS
Revue « Notre Métier » de Novembre 1946
Coupure du journal l'Est Républicain du 22 juillet 1946 communiqué par JP Husson, CRDDP Champagne Ardennes
INFO transmise par JL REY que nous remercions : 10/12/2010
Gaston Lelaurain est inscrit dans le livre Mémorial de la FMD
(convoi du 21.01.43 parti de Compiègne)
Liane LELAURAIN, son épouse, fut déportée à Ravensbrück (matricule 38915) puis à Schlieben (camp extérieur de Buchenwald) le 18 novembre 1944.
Elle y reçut le matricule 15205.
Elle travailla dans l'usine Hasag où l'on fabriquait les Panzerfaust. Devant l'avance soviétique, les nazis évacuèrent le camp en conduisant les hommes (Juifs) vers le sud et Theresienstadt: les femmes partirent vers l'ouest en direction de Torgau où les Américains les prirent en charge
IL habitait au 41 rue du Colonel Moll à Reims (51) une plaque y rappelle sa mémoire.
LELAURAIN Gaston Jean Baptiste, 14 3 1896; Mécanicien de route Reims, arrêté le 24 06 1941 ; Compiègne ; Oranienbourg, Mle 59348 Block 26, juin
« Membre de la cellule d'entreprise des Cheminots, il lutta ardemment contre le fascisme ;
A la déclaration de guerre de 1939, signalé comme militant, il ne fut pas mobilisé à son poste mais dans un régiment de la frontière.
Rentré à Reims après l'armistice, il reprit son travail à la SNCF, avec ses camarades Rousselle*, Soyeux* et Manceau* il créa dès 1940 le premier groupe de résistance.
Profitant des ses déplacements fréquents, il transportait tracts et journaux clandestins et en assurait une large diffusion aidé par sa femme. Il hébergea aussi des camarades traqués par la gestapo.
Arrêté le 24 juin 1941, il connu les prisons, puis Compiègne, il fit ensuite partie d'un des premiers convois pour les camps nazis. D'un moral excellent et de forte constitution, il résista jusqu'à la libération, mais évacué avec ses camarades à l'approche des Alliés, il fut sans doute assassiné au cours de cet exode forcé.
Madame LELAURAIN arrêtée et déportée elle aussi par la suite, eut la chance de revenir, mais elle ne retrouva pas son mari. »
*Voir ces trois notices
Sa femme, Liane Lelaurain née à Festigny (51) fut déportée par le convoi I 212 parti de paris est le 13 mai 44 pour Ravensbrück le 18 mai 1944
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