RAIL et MEMOIRE

RAIL et MEMOIRE

FORESTIER Noel

FORESTIER Noël

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apprenti des Chemins de Fer  Centre de Béziers

 

 

  

Date de naissance : 24 décembre 1926

Lieu de naissance : ENTRECHAUX (84) 

Date de décès : 04 décembre 1944

Lieu de décès : NECKARGERACH

Circonstances : Mort en Déportation

 

 

 

Méthode de recherche Rail &Mémoire pour cette notice :

Relevé de la gare de BEZIERS (34)

Site Internet : les apprentis du chemin de fer : Gérard Paramon  http://gparam.free.fr/index2.html

Livre Mémorial de la FMD page 1120 tome 2 et article de présentation du tome 1 …

 

 article du Parisien libéré du 18 octobre 2011

 

Site Internet Wikipedia : sur les camps du Neckar

 

Site Internet  Mémorial GENWEB : sépulture au cimetière de Bédarieux (34)

 

Photo envoyée par le syndicat des cheminots CGT de Béziers ; merci à Jean Marc BIAU

 

 

Noël FORESTIER était apprenti au centre d’apprenti de Béziers ;  promotion 1942/1945

 

 

Il fut déporté par le convoi I 240 parti le 02 Juillet 1944 de Compiègne et arrivé au camp de concentration de DACHAU le 05 Juillet 1944.

Il y fut immatriculé sous le numéro de matricule 76819, et transféré à Neckarelz un Kommando dépendant du camp de concentration de NATZWEILER.

 

 

Neckarelz : «  Pendant la période transitoire, c’est à -dire de début septembre jusqu’au 23 novembre 1944, le camp annexe de Neckarelz I, qui, avec Neckarelz II, est le plus grand des Kommandos extérieurs de la région, il  fonctionne comme siège régional de l’administration centrale restée au Struthof.

Neckarelz est l’organe exécutif dans plusieurs domaines, par exemple, en ce qui concerne le déplacement de détenus entre les différents kommandos extérieurs.

Le 21 mars 1944 arrivent les 500 premiers détenus. On les loge dans l’école primaire de Neckarelz qui devient ainsi le premier camp de Neckarelz. Lorsque le nombre des détenus dépasse la capacité de ce    « camp » qui est d’environ 1 000 personnes, on crée un deuxième camp auprès de l’ancienne gare de Neckarelz.

A partir de ce moment, l’école est désignée comme Neckarelz I et l’autre camp comme Neckarelz II. Officiellement, on réussit à y loger 2944 détenus (fin septembre 1944) et 2 841 (fin octobre 1944). Presque tous ces détenus travaillent sur les chantiers des mines d’Obrigheim. Ce Kommando est situé prés de Mannheim. »

 

 

Noël FORESTIER est à une date inconnue transféré au Kommando de  Neckargerach dépendant du camp de Struthof appelé « Camp du Neckar », situé en Bade-Wurtemberg. Ce camp sert en partie comme camp de malades pour les camps du Neckar.

 

 Il y décède le 07 décembre 1944

 

 

 

Neckargerach est une commune de Bade-Wurtemberg (Allemagne), située dans l'arrondissement de Neckar-Odenwald, dans l'aire urbaine Rhin-Neckar, dans le district de Karlsruhe.

Neckargerach abritait un camp de concentration nazi, dépendant du camp de Struthof.

Il faisait partie de l'ensemble appelé « Camp du Neckar », situé en Bade-Wurtemberg, qui comprenait les camps annexes de :

Neckarelz Bad Rappenau

Neckarelz I & II (Neckarzimmern)

Neckargartach

Neckartach-Heilbronn

Neckargerach

Neunkirchen

 

Une rue  Noël-Forestier honore sa mémoire à Béziers.

 

 

 

 

 

«     Le Vendredi 30 septembre 2011, une cérémonie a eu lieu dans l’enceinte du dépôt de Béziers à l’occasion de la remise d’un wagon du souvenir rénové par les cheminots.

 

Ce wagon est l’un des derniers du convoi 1264 parti de Pantin le 15 aout 1944 à destination de Buchenwald.

 

Cette cérémonie a été l’occasion pour la CGT de rappeler l’implication des cheminots dans la résistance mais aussi de rappeler la résistance des cheminots pour maintenir et développer ce fabuleux outil industriel qu’est le dépôt de Béziers. »

 

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Le wagon de déportés deviendra un mémorial  (article du Parisien libéré du 18 octobre 2011)

 

Soixante-cinq ans après, c'est un peu l'âme de ceux qui ont souffert le martyre qui est revenue à Nanteuil-sur-Marne. Un wagon à bestiaux restauré, ayant transporté des déportés vers les camps, a été acheminé vers la gare de Nanteuil-Saâcy. Un « mémorial » naîtra autour de ce véhicule, hommage aux 2400 résistants et aviateurs alliés embarqués le 15 août 1944 depuis Pantin (Seine-Saint-Denis) vers Buchenwald ou Ravensbrück. Ce convoi, qui fut le dernier à quitter cette gare mais pas la région parisienne, fut stoppé dans un tunnel à hauteur de Méry-sur-Marne le 16 août. Un bombardement des Britanniques avait détruit le pont surplombant la Marne menant à la gare de Nanteuil-Saâcy et endommagé la sortie du tunnel. « Mon père nous a raconté que les Allemands ont laissé les machines en marche dans le tunnel, ce qui a asphyxié tout le monde dans les premiers wagons », confie le chanteur et artiste plasticien CharlElie Couture, dont le père, Jean-Pierre Couture, agent de renseignement dans le réseau de Stéphane Hessel, était dans le convoi. Déjà exténués par des jours de prison et de tortures, les déportés durent ensuite marcher plusieurs kilomètres pour rejoindre la gare de Nanteuil-Saâcy, où un autre train de marchandises vint les chercher dans la soirée. Sur leur route, encadrés par des SS solidement armés, ils croisèrent les habitants des villages alentour qui tentaient de leur porter secours, en leur donnant à boire et à manger. Certains leur permirent même de s'enfuir. Mais, pour cela, ils durent déjouer la vigilance de SS si féroces qu'ils firent transporter le fruit de leur pillage, un piano à queue, de la vaisselle et des caisses de champagne par les déportés. « Ils renversaient à coups de pied les seaux d'eau donnés par les habitants », raconte Guy Pierronnet, le président du comité du mémorial du dernier convoi de déportation en Seine-et-Marne, à l'origine du projet. C'est toute la souffrance de ce jour qui a pris place dans ce wagon, transporté la semaine dernière par convoi exceptionnel depuis Béziers (Hérault), où il a été retrouvé au fond d'une gare de triage. La SNCF, qui a reconnu être « un rouage de la machine nazie d'extermination », a accepté de financer la rénovation à hauteur de 100 000 €, puis le transport. « On a dû retrouver les peintures et les pochoirs de l'époque », explique le responsable du technicentre du Languedoc-Roussillon. 15 000 € restent à la charge de l'association, financés par des subventions et une souscription publique. 25 000 € supplémentaires seront nécessaires pour terminer le mémorial. A partir du mois de juin, on pourra entrer dans le wagon, lequel contiendra des objets liés à la déportation : vêtements, cartes… Autour, des roses de Ravensbrück et les noms des déportés, accompagnés des paroles de la chanson « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat gravées en blanc sur une vitre transparente. « C'est une façon de faire vivre ceux qui sont morts, estime la conseillère générale (PS) du canton Marie Richard, qui souhaite monter des projets avec les collégiens du secteur. C'est aussi un élément de transmission dans un secteur de Résistance. » « Mais il n'est pas question d'en faire un lieu de repentance, insiste Alain Ratié, le vice-président du comité. C'est pour célébrer le courage des résistants. » Alors qu'une cérémonie réunit tous les ans, le 16 août, élus et anciens combattants, tous espèrent maintenant la visite des écoles.

 

 

 

 


 

 



02/04/2012
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