BOUCHARD Léon
BOUCHARD Léon
Conducteur à Migennes (Yonne)
Capitaine F.T.P.
Date de naissance : 09 aout 1913
Lieu de naissance : MASSANGIS (89 Yonne)
Date du décès : 24 avril 1945
Lieu de décès : Bergen-Belsen Allemagne
Circonstances : Mort en déportation
Méthode de recherche Rail & Mémoire pour cette notice :
Relevé de la Plaque commémorative S.N.C.F. 1939-1945 à Migennes (89)
Revue Notre Métier n°82
Dictionnaire biographique des militants cheminots : Marie-Louise GOERGEN
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BOUCHARD Léon.
Né le 9 août 1913 à Massanges (Yonne), mort le 24 avril 1945 en
déportation à Bergen-Belsen ; cheminot dans l’Yonne ; syndicaliste
militant ; communiste ; résistant ; responsable départemental des FTP de
Saône-et-Loire.
Fils d’un tailleur de pierres, Léon Bouchard était conducteur SNCF et domicilié à
Migennes (Yonne). Militant syndicaliste et responsable communiste local, Léon
Bouchard renoua en 1941 des contacts avec les militants cheminots clandestins de la
gare de Lyon ; par l’intermédiaire de ces derniers, il se mit à recevoir des paquets de
tracts à distribuer. Après les arrestations qui décapitèrent la direction communiste
icaunaise fin 1941 et début 1942, le domicile de Léon et Geneviève Bouchard servit de
point de chute au nouveau responsable départemental, Marcel Mugnier. Lorsque ce
dernier fut muté dans l’Est de la France à la mi-octobre, il proposa tout naturellement
que Léon Bouchard prenne la direction du PCF dans le département de l’Yonne, épaulé
par Georges Chabanna et Henri Surier. Sous les pseudonymes de Allain puis Georges,
il fut responsable départemental des FTP de Saône-et-Loire en 1943 et exerçait
cette fonction simultanément avec celle d’adjoint de l’interrégion. . Il avait donc la
responsabilité d’une partie de l’interrégion, les départements de Saône-et-Loire et de
Côte d’Or.
Cette nouvelle direction fédérale fut rapidement repérée par le commissaire Grégoire,
responsable des RG de l’Yonne, qui décida de la faire arrêter. Le 21 décembre 1942,
prévenu à temps, Bouchard échappa à l’arrestation et put se cacher durant quelque
temps. Il reçut alors de Paris des instructions lui enjoignant de gagner l’Aube. Il fut
arrêté le 25 mars 1944 lors d’un mission à Chalon-sur-Saône et déporté au camp de
Bergen-Belsen, où il fut porté disparu en le 24 avril 1945.
Capitaine FTP, il fut homologué lieutenant FFI.
Il s’était marié en décembre 1934 dans sa commune natale avec Geneviève Guénot, le
couple eut trois enfants.
Son épouse Geneviève, elle aussi déportée, se remaria après la Libération avec Paul
Verneiges et exerça d’importantes responsabilités politiques départementales et
nationales au sein du PCF.
SOURCES : Robert Simon, Biographie édifiante de Geneviève Verneiges, brochure
publiée par l’ADIRP de l’Yonne en 1992. — DMPA, BMC, dossier. —
Renseignements fournis par Guy Lavrat.
Note de Jean-Pierre Besse , Guy Lavrat
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Il fut déporté par le convoi I.223 (2064 hommes) parti le 4 juin 1944 de Compiègne et arrivé le 7 juin à Neuengamme. A une date inconnue il est transféré à « Hannover Stocken n° 33.439, Block4 » puis au camp de Bergen-Belsen, où il fut porté disparu le 24 avril 1945.
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